En Toute Sensualité

Prendre un peu de hauteur, me soumettre à l'apesanteur. Sentir les liens enlacer ma chair, marquer leur empreinte sur mon corps offert. Perdre pied, sentir ma chair enserrée, retenir mon souffle avant d'exulter. Mettre en valeur mon corps attaché, pour exacerber ma sensualité. Une érotisation de ma souffrance, faire montre d'esthétisme avant atteindre la jouissance. Faire confiance à corps perdu, dans le temps et l'espace, comme suspendue... M.C.

À l'aube des temps dans mon plus simple appareil, Au commencement ma féminité n'avait pas son pareil. Pleine de grâce au charme et à la beauté naturelle, J'avais été créé pour incarner la sensualité éternelle. Mes formes généreuses aux yeux de l'homme sans pudeur dévoilées, Mes courbes vertigineuses que la tentation un jour m'a contrainte à cacher. J'ai connu la nudité originelle, la pureté d'un corps sublime perdu par mégarde. Un corps qu'ardemment je cherche et tente à travers les âges de réapprivoiser. M.C.

Parfois je ne veux qu'être avec moi-même, Retrouver mon cocon, mon essence naturelle.  Me mettre à nue dans mon fort intérieur, Mettre en lumière ma féminité avec pudeur. Faire montre d'une sensibilité extraordinaire, Sans s'arrêter sur une sensualité éphémère. Je ne désire que pleinement m'épanouir, Pleinement ma vie de femme je veux jouir. M.C.

L'automne est là ! La nature change de couleur, les arbres se parent de pourpre et d'or, le froid s'installe. Sur la rosée d'un lit de feuilles, Dame Nature s'éveille tandis que l'été s'endort. Recouvrant ses courbes nacrées d'un feuillage éparse et coloré, Dame Nature déambule sous les charmilles. Traversant rivières et forêts, elle donne une âme à ce paysage qui attendant la rigueur de l'hiver se meurt... M.C.

Envie d'une douce romance, que de ses mains il me mette en transe. D'humeur taquine, dans le salon, à demie nue je déambule. Un brin espiègle dans ma dentelle fine, je me pavane. Quelques bougies, pour tamiser l'ambiance. Sur ma peau tiède un peu de parfum minutieusement vaporisé pour enivrer ses sens. Je joue d'ombres et de lumières, je fais danser mes courbes, toute en suggestion, avec une langoureuse sensualité. Tout mon corps s'anime et lui s'électrise... Nos regards échangés, le désir partagé, nos corps se goûtent sans se toucher. J'ondule, il frémi. Je passe ma langue sur mes lèvres, il caresse mon visage. Ses doigts glissent de ma nuque à mes fesses, comme le souffle d'une brise légère. J'en frissonne, à ses bras je m'abandonne. Je veux qu'il m'embrasse, qu'il m'enlace. Je me sens fragile, son touché délicat, ses baisers passionnés me rendent fébrile... M.C.

Comme sculptée par des mains expertes, la féminité prend formes et volumes. Des lignes vertigineuses, des courbes généreuses. Tout en jolis reliefs, en finesse et délicatesse. Une peau satinée, velouté, qui invite à la caresse, à la tendresse. Tableau vivant d'une beauté éphémère, œuvre d'art naturelle d'une sensibilité extraordinaire. M.C.

Alors que la nature se pare de pourpre et d'or, la Belle flamboie sous le soleil d'automne. Une douce chaleur parcours son corps qui ondule et frissonne.  Ses cheveux d'or qui ondulent au vent, elle savoure les bienfaits de la nature, les parfums enivrants, les sons envoûtants,  le soleil couchant. Elle fait corps avec les éléments, s’imprègne de l'atmosphère éphémère. Sa peau revêt le voile de la civilisation, son cœur sauvage n'attend que de se dénuder, donner à voir son essence, la quintessence de sa tendre féminité. La Beauté tient au regard que l'on porte sur les êtres et les choses de ce monde... Alors je vois le beau dans un paysage d'automne, autant que dans la suggestivité d'un corps aux courbes subtilement dévoilées... M.C.

Se sentir femme, sans malice, ni artifice. Dévoiler ma féminité, assumer ma volupté. Mettre en scène mes lignes et mes courbes avec pudeur et désinvolture. C'est ainsi que je m'exprime, que je déclame mon super pouvoir... Ma Sensualité ! M.C.