Atelier pâtisserie...

Une mèche de cheveux devant les yeux, les deux mains dans la farine, de la pâte plein les doigts, Madame s'affaire en cuisine pour le dessert de ce soir. Elle porte un joli tablier que je lui avais offert au début de notre relation. Je l'aimais bien car il laissait à voir de jolies courbes pour peu qu'on ose le porter... Et si elle avait fait une tête étrange le jour où elle a ouvert le paquet, depuis elle s'amuse à le porter dans la plus stricte intimité. Ce qui au fond me convient parfaitement, avoir l'exclusivité de la douce féminité de mon âme-sœur me fait me sentir unique et important à ses yeux. Bref... Ne flattons pas trop mon ego et revenons à nos fourneaux. Elle était donc affriolante, seulement vêtue de sous-vêtements, rien d'extravagant, mais à mes yeux tout à fait sexy. Me voyant l'observer du canapé, elle sourit, plissant son petit nez, qui la rendait encore plus désirable. Elle remuait, pétrissait et continuait de me narguer, de provoquer mon désir, se dandinant et minaudant.

Quelques minutes s'écoulèrent et elle me demanda de venir goûter son plat. Elle trempa son doigt dans le pot de sa préparation, et alors que je me penchais pour lui lécher le doigt, elle me mit le doigt sur le nez, m'étalant la crème en riant, puis lécha son doigt. Alors que j'allais goûter, elle saisit le pot et l'enferma au frigo, me disant qu'il  me faudrait attendre, ajoutant qu'il fallait que je savoure la frustration, ceci rendait les choses exquises plus savoureuses encore.

Elle se mit à découper des fraises, le jus sucré ruisselait sur ses doigts, qu'elle me proposa de lécher, ce que je fis délicieusement. Un à un je plaçais ses doigts entre mes lèvres gourmandes, glissant ma langue sur sa peau jusqu'à m'être délecté de tout le jus. Elle fît sa chantilly, que je pus goûter avant que celle-ci aussi ne rejoigne le frigo. Puis je regagnais le salon, la laissant finir sans interruption.

Alors que je regardais une émission sans grand intérêt, Madame vînt me surprendre. Elle ne portait qu'un string au sigle évocateur "Eat Me". Sur ses tétons, une noix de chantilly qui appelait à la gourmandise. Et sur son visage un grand sourire taquin et satisfait. Elle me lance : "Je te dérange?" (en montrant la télévision), puis prenant la pose, celle de la femme qui se fait désirer, presque en tapotant du pied. La saisissant par la taille, je l’entraînais vers moi, elle chût à califourchon sur moi. Sa poitrine offerte, je gobais une première noix de chantilly, puis du bout de la langue léchais savoureusement son téton durcit d'excitation. Je fis de même avec l'autre sein, ce qui la fît frissonner. Pris par un élan de passion et une pulsion de gourmandise, je l'ai basculée sur le coté et la couvris de baisers jusqu'à descendre vers son bas ventre, la faisant haleter. Sa peau était douce et chaude, sa poitrine se gonflait à chaque profonde inspiration. Je saisis du bout des doigts le tissus qui recouvrait l'objet de ma convoitise. Délicatement je fis glisser son string le long de ses hanches, parcourant ses cuisses jusqu'à lui retirer. Ses cuisses s'ouvrirent sur les portes du Paradis. Ses lèvres roses et gonflées, son clitoris gorgé d'excitation, elle suppliait par sa respiration que je savoure son fruit de la passion, quitte à en perdre sa raison.
Le dessert était divin, gorgé de sucre, un véritable festin. Léchant, aspirant, suçotant, quel ne fût pas pour moi le délice de boire à son calice. Comme une cerise sur le gâteau, la Belle semblait savourer cela tel un cadeau. Vînt progressivement le fruit de mon labeur, son cœur palpitait, sa respiration haletait, sa peau frissonnait, son corps se cambrait, ses doigts se crispaient... Tout son être était sur le point de s'embraser...

M.C.


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