A ciel ouvert...

C'est à la fermeture des bureaux que nous nous sommes donné rendez-vous, sur le parking de l'immeuble. Celui-ci était en surplomb et on pouvait dominer la ville qui s'étendait à perte de vue. De là parait-il, la vue était imprenable sur le coucher de soleil qui d'ailleurs venait de commencer sa course vers l'obscurité.
Comme prévu, nous nous sommes retrouvé à 20H00 sur le haut du parking. On s'est embrassé, puis nous avons pris place sur un muret qui donnait sur le coucher de soleil, nous n'avions plus qu'à attendre et profiter du spectacle. Tu étais assise entre mes jambes, adossée contre mon torse, tes mains dans les miennes, posées sur ton ventre. Je pouvais sentir les mouvements de te respiration lente et calme. L'odeur de ton parfum enivrait mes sens, je me sentais comme en train de m'évader, léger et serein. Nous nous racontions notre journée et au fur et à mesure on pouvait observer la lente descente du soleil à l'horizon. Le ciel se paraît de couleurs rose-orangé, on aurait dit un tableau. Ce spectacle poétique et romantique venait d'éveiller en nous une vague de désir, une envie de braver l'interdit, de se faire l'amour dans un lieu "insolite", prendre le risque d'être surpris par un passant qui se serait égaré dans ce dédale de voitures parfaitement stationnées.

On s'embrassait, se caressait, lorsque je t'ai prise dans mes bras, assise sur le capot d'une voiture, mes mains sur ton corps se sont baladées, commençant par effleurer ton visage du bout des doigts, passant l'un d'eux sur tes lèvres. Tu fermais les yeux, ta respiration commençait à s’accélérer doucement. Mes mains continuèrent à cheminer, longeant tes épaules, et revenant sur ta poitrine. J'ai défais quelques boutons de ton chemisier, juste assez pour délicieusement deviner tes jolis seins dans leurs écrins de dentelles. Je soulevais un peu ton chemisier pour pouvoir sur ton ventre déposer de doux baisers. Ta peau sous mes lèvres s'est mise à frissonner, et mes mains étaient maintenant redues sur tes hanches, glissant sur tes cuisses, puis tes genoux, avant de remonter un peu entre tes jambes, se cachant ainsi sous ta jupe comme attendant la permission d'aller plus avant. Je n'avais alors pas besoin de mots, ta seule expression suffisait à m'inviter à être plus audacieux. Les yeux fermés, lèvres pincées, poitrine bombée... Je remontais alors ta jupe tout doucement dévoilant tes cuisses, puis ton sous-vêtement sur lequel je déposais un baiser sur ta dentelles noires. Je caressais l'intérieure de tes cuisses ouvertes, jusqu'à caresser ton intimité avec légèreté et doigté. Je faisais tendrement cheminer mes lèvres à la frontière entre ta cuisse et ton intime fruit de ma passion. Puis lentement je me suis saisie de ton sous-vêtement pour t'en alléger. Un Paradis des plaisirs interdits s'offrait à mes yeux gourmets et à ma langue gourmande qui n'attendait que l'instant où elle irait se poser sur ton clitoris tout excité. C'est avec une douce délectation que je savourais ton sexe gorgé de désir. Ma langue aventureuse s’immisçait parfois entre tes lèvres pour en retirer le nectar de plaisir qui en coulait... J'allais et venais, te chatouillant, suçotant, léchant... Un véritable délice et pour toi un doux supplice. Je sentais que ton orgasme n'était pas loin, tes mains se crispaient, ton corps se cambrait, tu tentais d'étouffer tes gémissement en mettant une main sur ta bouche, tes yeux traduisaient ton état d'excitation intense et je continuais à déguster ta tendre et tiède intimité qui se contractait à chaque coup de langue. Un jeu savoureux qui dura jusqu'à ce que de plaisir tout on être se mette dans une transe incontrôlable. Tu étais toute transie, frissonnante, hypersensible à tout contact, cherchant à reprendre ton souffle tout en savourant la puissante énergie de ton orgasme intense.
Je t'ai durant un instant laissée reprendre tes esprits et tes moyens redescendant délicatement ta jupe sur tes cuisses tremblantes. Tu passas tes jambes autour de ma taille et m'enlaças très fort contre toi, me glissant un tendre "Merci..." à l'oreille. C'est ainsi que le soleil s’éclipsa dans la nuit, tout deux enlacés l'un contre l'autre, regardant l'infini de l'horizon...

M.C.


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