Au bord de l'eau

Sous le soleil écrasant d'un après-midi de juin, deux amants parcourent les vignes et les champs, main dans la main. Le soleil pour horizon,ils marchent ici et là, entre vignes et lavandes. L'air est parfumé, au loin un vieux moulin comme dans les paysage de Provence.
Les deux amants se trouvent alors un petit coin d'ombre près d'un cour d'eau. Le lieu est calme et bucolique, l'air est frais, un petit vent doux souffle dans les branches et fait virevolter les oiseaux.
La chaleur est telle que très vite les vêtements se font superflu, c'est en sous-vêtements que les deux amants se plongent dans le cour d'eau pour s'y rafraîchir. L'eau est bonne et transparente, un véritable petit coin de Paradis.

Pour plus d'aisance ou pour me faire rougir, la Belle a retiré son soutien gorge, laissant ses seins prendre la douce chaleur du soleil. La fraîcheur de l'eau fait frissonner sa poitrine ses cheveux mouillés laisse ruisseler l'eau sur ses épaules dénudées. Elle joue avec ses cheveux, caresse sa nuque, se mordille délicieusement les lèvres. Ses mains glissent de son cou à sa poitrine, tout en me lançant de tendres regards taquins. Elle tournoie dans l'eau, m'éclabousse, alors que je reste là, à la contempler pendant qu'elle rit.

Nous jouons naïvement dans l'eau, s’éclaboussant, nageant, se frottant l'un à l'autre comme des caresses éphémères. Puis elle se relève, l'eau perle sur son corps et esquissant un sourire charmeur, elle me tend sa culotte qu'elle avait discrètement retirée. Voyant mon agréable étonnement, elle me lance : "à ton tour...!".
Je jette d'abord un œil alentour, m'assurant ainsi qu'aucun regard indiscret ne s'était aventuré près d'ici, puis tout en me demandant intérieurement ce que j'étais en train de faire, je me suis allégé de mon dernier vêtement en souriant. Après tout, ça n'est pas si mal, et nous sommes à armes égales maintenant. Elle aime provoquer mon désir, attiser la convoitise, telle une délicieuse gourmandise.
Je me suis approché d'elle, l'ai saisie par la taille, attirée vers moi, puis embrassée. Nos lèvres étaient comme magnétiques, impossible de se défaire de ses douces lèvres sucrées. Mes mains enveloppèrent ses fesses, tandis que j'embrassais tendrement sa nuque, elle mit ses jambes autour de ma taille,se laissant totalement porter. Elle se plaquait et se frottait contre moi, je sentais la douce chaleur de son intimité augmenter, elle se mordillait les lèvres tout en fermant les yeux. Je ne tardais pas à  manifester mon désir, entre nous mon appendice prenait place et elle continuait ses mouvement de va et vient, son sexe longeant le mien. Des frissons de plaisir nous parcourraient le corps, ses seins  frémissants plaqués contre mon torse. Nos baisers passèrent de la simple gourmandise à une joute torride, pendant que nos mains répétaient une ballet érotiques sur nos corps transits d'une passion enivrante et dévorante.
Dans notre transe érotique, nous voici nus sur les berges, la Belle empalée sur ma verge. Accroupie au dessus de moi, elle monte et descend, faisant ainsi entrer en elle un peu de moi. La lenteur de ses mouvements provoque en nous des vagues d'excitations puissantes. Tout deux haletants, follement épris de notre partenaire, on s’envoie joyeusement en l'air... Alors que les spasmes d'un désir intense commencent à la saisir, elle se crispe, me griffant le torse de ses ongles acérés. Elle se cambre et ondule, appuyant ses mouvements pour les ressentir plus intensément. Puis elle s'arrête net, lâchant un puissant gémissement, ses cuisses se referment, son bas ventre se contracte, sa respiration s'emballe, ses mains se crispent autour de mes poignets, plaquant mes mains contre ses seins chauds et ensoleillés. La première vague de son orgasme vient de la parcourir et me regardant souriante et rayonnante, elle me dit : "Encore...", d'une voix profonde et essoufflée.

Nous changeons de position, elle m'invite à me placer au dessus d'elle. Une main aventureuse se glisse sur son sexe, que je caresse avec douceur et tendresse. Son clitoris tout excité, sensible et ses lèvres rosées, gorgées de désir, n'attendent que le moment où de mon instrument des plaisirs, je viendrais les honorer. "Suffit de jouer!" me dit-elle. "Fais moi l'amour ! Rends moi folle... Je m'abandonne...". Et il en fût ainsi. Chaque gémissement faisait écho à l'un de mes assauts virils. Deux corps qui s'entremêlent et se chevauchent avec une certaine animalité, un désir passionné, une fougue torride et débridée. Un coup de rein après l'autre, je nous rapprochais de l'orgasme, jusqu'à l'instant parfait où dans un râle animal, tout deux avons jouis de concert. Effusion de sensations enivrantes, au paroxysme de l'extase.
Nous nous sommes allongés nus l'un à coté de l'autre, puis reprenant notre souffle, nous nous laissions offerts aux derniers doux rayons de soleil de cette journée passionnée.

M.C.


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