Pluvieuse soirée...
Dans la pénombre d'un ciel voilé, la belle
en tenue légère se lève fermer les volets. En petite nuisette de satin blanc, elle déambule dans le
salon, ouvre une première fenêtre, se penche en avant pour attraper les volets
avant de les rabattre pour les fermer. Elle passe aux volets suivant toujours
en se déplaçant avec sa délicieuse nonchalance. Elle s'assoie sur le rebord de
la fenêtre, jouant de ses formes généreuses au clair de lune. Comme un jeu
d'ombres chinoises, ses courbes dansent entre ombre et lumière. Ma Jolie Muse
caresse ses jambes du bout de ses doigts, longe chacune de ses lignes
féminines. Elle se dessine et glisse avec une sensuelle volupté. Un spectacle
délicieux, un plaisir pour les yeux. Si l'élégance tient plus à la personnalité
qu'à l'apparence, ma Belle Muse ne manque aucunement d'élégance. Son regard
perdu dans l'horizon de la nuit, je m'extasie de la voir si belle, si épanouie.
Sur la fenêtre les goûtes de pluies forment le voile d'un tableau, sur lequel
La Belle s'anime. Le froid se fait ressentir, saisissant la chair de Ma Jolie
Muse, dont les tétons frissonnent et pointent sous sa nuisette, qu'elle relève timidement laissant dévoiler
sa cuisse, l'arrondi de ses fesses, comme une caresse. Du haut de son perchoir,
elle me lance un tendre regard. Passe sa langue sur ses lèvres pulpeuses,
glissant sa main dans ses cheveux, caressant sa nuque comme une provocation
érotique. Papillonnant des yeux, elle soupir de désir. Et moi je reste là,
immobile, à contempler ma muse qui s'amuse à me narguer. Je saisis mon appareil
photo pour immortaliser de quelques clichés cette scène envoûtante.
Peu après, elle se lève, à pas de velours
s'avance dans le séjour. Féline, elle se dandine, faisant tomber les bretelles
de sa nuisette de ses épaules. Elle
la retient de sa main, la plaquant contre ses seins, tout en me regardant de
son air taquin. Se mordillant la lèvre d'envie, elle fait glisse son vêtement à
terre laissant paraître sa somptueuse nudité. Jeu d'ombre et de lumière, je
vois de jolies courbes qui se dessinent. Tout d'abord celles de son sourire,
l'arrondie de ses épaule, le galbe de sa poitrine, son nombril, puis ses
hanches s'animent... Fière de sa mise en scène, elle marche nonchalamment
jusqu'à moi. Et d'un signe délicat du doigt, m'invite à m'approcher, me
désignant là où elle voulait que ma gourmandise commence à s'exercer.
Comment ne pas succomber à pareil
invitation ? D'autant que de tous mes péchés mignons, mon préféré, c'est le
fruit de sa passion...
M.C.
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