Weekend photos

Plusieurs semaines ont passé depuis notre soirée au restaurant et nous nous sommes plusieurs fois revu depuis. Aucun de nous n'avait encore osé dire que nous sortions ensemble. Nous vivions au jour le jour et c'était très bien ainsi. Ce weekend nous avions décidé de partir un peu, changer d'air et se découvrir dans un cadre autre que notre train-train professionnel. Prendre du temps pour nous, nous apprivoiser. Ainsi nous avons préparé quelques bagages et pris la voiture en direction d'un petit village de Vendée.

Durant le trajet, nous parlions de notre travail, de ce qu'on aime, ou aimerions changer. Les pieds sur le tableau de bord, siège reculé et un peu incliné, bercée par ma conduite, elle s'est endormie. Ses cheveux volent un peu sous l'effet de l'air qui passe par sa fenêtre entrouverte, son visage endormi esquisse un léger sourire. Même lorsqu'elle dort elle est jolie...
Arrivés à notre destination, je me gare, prends soin de ne pas faire de bruit pour la Belle endormie et sors de la voiture chercher les clés de notre chambre d'hôtel à la réception. J'ai le temps d'amener nos valises à la chambre et revenir que Madame dort toujours, la tête posée sur son gilet roulé en boule. Délicatement je la prends dans mes bras, claque la portière et nous emmène à notre chambre. Je dépose la Belle sur notre lit et prends un instant pour défaire nos valises.
Elle s'est recroquevillée, sa peau frissonne, alors je la recouvre avec la couette avant d'aller prendre une douche pour me délasser de toute cette route.

Le lendemain, le soleil traverse la chambre, la fenêtre restée ouverte, un air iodé se fait légèrement sentir. La Belle éveillée, se met à glisser ses mains sur ma peau tiède, elle passe ses doigts dans mes cheveux et vient se blottir contre moi, m'enlaçant de ses bras.
Au petit déjeuner, nous prenons notre café face à la mer. L'océan à perte de vue, des voiles de bateaux, le vol des mouettes, les courses de chars à voiles, tout un panorama splendide et vivant. Le ciel d'un bleu sublime et le soleil déjà haut, prodiguait sa douce chaleur.
Après le déjeuner, nous avons pris quelques affaires pour la journée et avons quitté l'hôtel. Nous avons fait un tour sur le marché pour prendre quelques produits frais. Puis nous avons pris la direction de la plage, cherchant un endroit un peu sauvage. Voilà un moment que nous marchions les pieds dans l'eau, midi approchait et nous n'avions pas croisé foule jusqu'à présent. Nous nous sommes installés dans une petite crique déserte, coupée du vent et du monde. Un petit endroit de nature vierge de toute influence humaine. Le soleil se reflétait dans les vague, l'eau était bien bleue et chaude, le sable fin presque immaculé, jonché de coquillages de toutes sortes. Enclavés dans les dunes, camouflés par la végétation, nous avons posé nos affaires, étendus un grand drap au sol et pris place pour pique-niquer. Après s'être copieusement restauré, nous avons rangé et nous sommes allégés de nos vêtements pour nous mettre en maillot. C'est alors que j'ai sorti mon appareil photo. Dans son bikini de dentelles blanches noué par de jolies lanières qui dessinaient ses hanches, la Belle déambulait sur le sable chaud. Son paréo coloré flottait sous le vent, lui donnant comme des ailes. Sa douce peau ambré reflétait le soleil, elle dansait, tournoyait et je prenais mes photos, choisissant le bon angle, la bonne lumière pour rendre hommage  ce tableau divin. La Belle alla marcher dans l'eau, puis s'est assise. Mutine, elle prit de l'eau dans ses mains, qu'elle fît perler sur sa peau, me lançant un regard taquin. Elle s'est allongée, frottant ses jambes bronzées l'une contre l'autre, s'est cambrée, basculant sa tête en arrière mettant ainsi sa poitrine en valeur. Ses courbes parfaites prenaient vie, les vagues venaient s'échouer sur son corps abandonné à Dame Nature, le temps que de quelques clichés cet instant je capture.
La Belle s'est relevée, s'est mise à marcher dans les vagues et cachant ses seins d'une main, elle me lança son haut de bikini. Cette photo était splendide, on pouvait deviner le mouvement, voir les éclaboussures de l'eau contre son corps, son sourire épanoui, un rayon de soleil qui illuminait son visage et la projection de son haut de maillot vers l'objectif. Hasard de l'instant ou belle synchronisation involontaire, ce cliché sera parmi mes préférés !
C'est seins nus qu'elle nageait dans les vagues, ceux-ci libres de toute contrainte, dansaient délicieusement sous l'effet des flots. Le soleil dans le dos, elle s'est avancée vers moi d'un pas lent, sortant petit à petit son corps ruisselant de l'eau, elle tenait son bas de maillot à la main, qu'elle me lança également. La voici nue dans les vagues, belle, radieuse et délicieuse. Dans sa tenue d’Ève, elle ondulait, passant ses mains sur sa nuque, glissant ses doigts dans ses longs cheveux, puis ses mains reprirent leur chemin de caresses, venant se poser sur ses seins, esquissant du bout des doigts le contour de ses tétons. Les caresses descendirent sur son ventre et ses hanches, se tournant de trois quart, elle passant une main sur l'arrondi de ses fesses, puis pliant une jambe comme pour masquer son intimité, elle glissa une main entre ses cuisses, esquissant un sourire de plaisir et d'envie. Alors que j'immortalisais la scène, elle s'est approché de moi, me fît lâcher mon appareil, prit mes mains qu'elle posa délicatement sur ses seins avant de tendrement m'embrasser.
- "Assez de photos pour aujourd'hui... Je veux être prise, je veux être conquise..." Me glissa-t-elle à l'oreille, avant de poser sa main sur mon entrejambe. "J'adore que tu me prennes en photo, mais je te veux toi, ici, sur cette plage, je suis toute à toi...". La lumière du soleil commençait à doucement décliner, celui-ci entamait sa dernière course de la journée avant de laisser place à son alter ego... C'est dans le couchant du soleil, sous un ciel rose-orangé que je saisie ma bien aimé par la taille, l'ai embrassée avec gourmandise et passion, pendant que ses mains me parcouraient comme pour me découvrir. Ses mains chaudes sur ma peau se faisaient caresse, ses baisers étaient tendres et langoureux. J'en frissonnais de désir, tout mon être était transit, enivré par son odeur, sa douceur. Je suis victime de mon plaisir, prêt à assouvir le moindre de ses désirs. Je succombe à ses charmes, à ses avances taquines. Alors qu'elle fait face à l'océan, je me trouve derrière elle, l'enlace de mes bras comme pour m'imprégner d'elle. La sensation de sa peau nue sur mon corps réveille mon excitation, mes mains glissent le long de ses cuisses, passant sur les courbes de ses hanches, effleurent son ventre, avant de s'arrêter sur sa poitrine exquise. Je dépose de doux baisers dans sa nuque, sur ses épaules et mes doigts dessinent le contour de ses seins, jouent avec ses tétons dressés d'excitation. Je la sens qui s'abandonne à mes caresses, elle se trémousse et ondule entre mes bras. Discrètement elle retire mon dernier vêtement. Nous voici tout deux nus sur la plage avec pour seul spectateurs l'océan et le ciel. Elle saisit d'une main mon sexe qu'elle commença à doucement solliciter, l'autre main posée sur sa poitrine. Elle accélérait petit à petit ses mouvements de va et vient, faisant monter la température de nos corps déjà ardents. De sa main encore libre, elle accompagna la mienne vers sa délicate intimité déjà humide d'excitation, et m'invita à la caresser. Nous prenions tout deux plaisir à rendre l'autre fou de désir. Essayant de se contrôler pour voir lequel de nous deux craquerait le premier. Nous nous sommes allongés sur un drap de bain et nous avons continué nous préliminaires endiablés. Chacun jouant avec audace et doigté, mettant lèvres et langues à contribution pour nous mettre en ébullition. Entrant mon sexe dans sa bouche, longeant ma verge de ses lèvres exquises, usant de sa langue taquine. Entre délice et supplice, jeu divin auquel je ne pouvais succomber le premier. Mon visage entre ses cuisses ouvertes, je me délectais de son intimité dégoulinante de désir. Ma langue n'avait de cesse de la savourer, je léchais ses lèvres gonflées, suçotais son clitoris excité et sensible. Tentant à chaque minutieux coup de langue de la désarçonner avant de succomber à ses tortures délicieuses. C'était de plus en plus dur de résister. Tout mon être était en effervescence, je me sentais m'abandonner à l'euphorie, mes muscles se crispaient, mon souffle était irrégulier, mon cœur bondissait de ma poitrine. Mais la Belle n'était pas en reste, elle ondulait, se cambrait, ne sachant comment se mettre pour maîtriser la situation, partagée entre vouloir me faire succomber et s'abandonner à son plaisir et me laisser l'emmener vers l'orgasme. Lorsque ce fut trop intense, devenu incontrôlable, nous avons jouis, récoltant ainsi tout deux le fruit de notre labeur érotique.

Notre escapade coquine prenait fin, nous avons regagné notre chambre d'hôtel main dans la main. La réception eut la gentillesse de nous faire monter à dîner malgré l'heure tardive. Et confortablement installés sur le lit, nous avons fait un plateau télé, en regardant les photos de la journée...

Le lendemain matin, sous les draps froissés, nos corps enlacés s'animaient. Nous avons fait l'amour sous les premières lueurs du jour. Caresses, étreintes, jusqu'à ne faire qu'un dans un corps à corps enflammé, nous nous sommes offert l'un à l'autre dans un ballet charnel passionné.
Insatiables, nous avons continué à nous dévorer sous la douche, plaquée contre la paroi, les jambes enserrant ma taille, mes mains sous tes fesses, je te faisais l'amour avec fougue. L'eau qui nous coulait sur la peau ne faisait qu'ajouter à la tendre sensualité de l'instant. L'atmosphère était torride et érotique et malgré la petitesse de la douche, nous avons pris beaucoup de plaisir à nous découvrir, nous parcourir dans cet espace restreint jusqu'à l'extase suprême.

Puis nous nous sommes finalement préparés et habillés pour continuer cette journée qui avait délicieusement commencé. Elle mit sa jolie robe blanche à fleurs, celle dont les bretelles sont un peu tombantes. La robe descend jusqu'à ses chevilles que l'on devine, fendue devant jusqu'au dessus du genou. J'aime beaucoup cette robe et son discret jeu de transparence. Elle s'était faite une jolie tresse, dégageant ainsi sa nuque. Une simple paire de sandales blanches lui dessinait le pied. Son petit sac aux motifs fleuris en main, nous quittons la chambre pour arpenter les rues du village pour aller jusqu'au marché. J'avais pris un peu de recule pour la prendre en photo en train de flâner dans les allées. Touchant les textiles, humant le délicat parfum d'un stand de fleurs, se délectant d'un abricot sucré, dont le jus coulait sur ses lèvres. Je prenais soin d'immortaliser chaque instant, chaque expression de joie, de bonheur simple d'une femme belle, sensuelle et épanouie. Certain diraient que ce n'est pas ainsi que l'on profite de l'instant présent, mais pour moi c'est graver dans le temps et l'espace ces petites traces de vie éphémères. C'est savoir capter le juste temps, le naturel, l'authentique dans son essence brute.
A la sortie du marché, sur une place ensoleillée, un petit concert était donné. Une musique aux rythmes de salsa et autres inspirations envoûtantes retentissait dans les rues. Nous nous sommes approchés et laissés inspirer par ces airs enivrant. Elle s'est mise à danser, faisant virevolter sa robe et ses cheveux qu'elle avait relâché. Je dégainais de nouveau mon appareil photo, pris quelques clichés avant de le ranger, d'aller prendre sa main et me mettre à danser avec elle. Pas après pas, nous nous rapprochions l'un de l'autre, rien que la musique et nous semblaient exister durant cet instant magique de fusion artistique et romantique.
L'animation terminée, nous avons continué à déambuler dans les ruelles, prenant des photos ici et là. La fin de journée approchant, elle se faisait plus taquine et provocante, tout en restant belle et sensuelle. Nous sommes vus un petit resto et l'heure était à la gourmandise, nous sommes donc entré et avons commandé. Le resto était tout petit, à peine une vingtaine de table, et nous n'étions pas nombreux. Le serveur nous avait dispersés dans la salle de façon à se sentir plus à notre aise. En fond une musique orientale, de petites tables pour deux personnes, déco minimaliste, mais chaleureuse et accueillante. Bref... Nous nous y sentions bien.

La Belle enleva discrètement ses chaussures et profita du peu de vis à vis sur notre table, pour venir caresser ma jambe avec son pied. C'était assez excitant tout en étant un peu gênant. Mais je me laissais faire, je lui ai pris la main en souriant. Je ne devais pas avoir la réaction escomptée, alors son pied est venu se glisser entre mes cuisses et là déjà elle avait capté toute mon attention. C'est le moment que choisit le serveur pour venir nous proposer la carte des desserts, et pendant qu'il nous présentait celle-ci, elle continuait à me caresser l'intérieur de la cuisse avec son pied, jusqu'à atteindre son objectif... Je tâchais péniblement de rester impassible et calme, bafouillant quelques mots au serveur qui semblait n'avoir rien remarqué ou avoir la politesse de me laisser seul dans mon désarroi. Et elle s'en amusait, faisant semblant de s'attarder sur la carte, hésitant à se décider entre deux dessert, tout en continuant de me torturer sous la table. 
Quand enfin le serveur eut tourné les talons, elle cessa ses coquineries et se mit à rire. Je devais être rouge écarlate, mais je repris mon calme, une profonde inspiration, alors que les desserts allaient nous être servis. Entre deux bouchées de son dessert, elle me lança : "Je ne porte pas de culotte..." et plongea la cuillère pleine de chantilly entre ses lèvres taquines et rieuses. Elle ne dit plus rien jusqu'à la fin du repas, se contentant de me faire des clins d’œil, de glisser son pied contre ma jambe, de jouer la provocation avec son dessert, léchant la cuillère, se passant sa langue sur ses lèvres...


Lorsque nous avons quitté le restaurant, elle me prit par la main, pour m’entraîner sur la plage. Il n'y avait personne, nous avions pour seule lumière le clair de lune. Elle retira sa robe fleurie et elle n'avait pas menti, elle ne portait vraiment rien d'autre. Je me suis déshabillé à mon tour et nous nous sommes dirigés dans l'eau. Elle était encore chaude, c'était agréable. Petit moment privilégié sous un ciel étoilé. La Belle s'est approchée de moi, s'est accrochée à mon cou, les jambes autour de moi et elle me dit : "Fais-moi l'amour dans les vagues...".

...

M.C.



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