Sur le ponton

Sous le soleil d'un bel après-midi d'été, nous voilà partis pour une nouvelle séance photo. Arrivés à notre destination, nous avons laissé la voiture à l'ombre et nous sommes mis à marcher à travers un sous bois. Le soleil qui par endroit perçait entre les feuillages laissait une lumière somptueuse. Nous avons marchés plusieurs minutes avant d'entendre au loin le son de l'eau. Nous y sommes, le bras d'une rivière perdue en pleine nature, calme et sauvage. S'avançant sur l'eau, un ponton en bois, bordé de roseaux, en surplomb, des branchages tressés. Nous avons fait quelques pas sur la berge pour trouver le meilleur endroit où s'installer. Sur l'autre rive, un canot de bois abandonné prenait l'eau. Une vieille corde effilochée retenait la barque au rivage. Le courant paraissait calme et tranquille et par endroit il ne semblait pas y avoir beaucoup de profondeur. On pouvait voir en surface comme un chemin de galets et sous la surface se devinaient quelques bancs de sable.

La belle déambulait dans cette nature féerique, flânant ici et là, jouant avec ses cheveux, humant l'air comme pour s'en imprégner. Elle faisait danser sa robe sous l'effet du vent, puis négligemment, fît tomber une bretelle, puis l'autre, laissant ainsi apparaître ses épaules bronzées. Elle faisait tournoyer sa robe, dévoilant ses jolies jambes. D'abord ses genoux, puis ses cuisses, avant de furtivement exposer ses dessous colorés. Assise sur le bord du ponton, elle plongea ses jambes dans l'eau qui semblait être d'une température agréable. Elle remuait ses pieds délicatement, laissant quelques ondes se propager à la surface de l'eau. Je n'avais de cesse de capturer chaque instants éphémères. Son naturel était toujours un ravissement pour les yeux. Elle s'émerveillait de tout et nous invitait chaque fois à s'émerveiller avec elle. Entre deux clichés, la Belle s'était immergée dans la rivière. Sa robe lui collait à la peau, dessinant chacune de ses jolies courbes par jeu de transparence. L'eau ruisselait dans ses cheveux et sur sa peau ambrée. Toujours avec beaucoup de grâce, elle nageait, s'éclaboussait, une femme laissant parler son âme d'enfant...

Lorsqu'elle sortie de l'eau, elle retira sa robe qui semblait ruisseler avec l'eau qui longeait son corps. Elle se mit entièrement nue en retirant ses dessous colorés et se senti visiblement plus à l'aise. Sa poitrine frissonnait quelque peu, elle passait ses doigts dans ses cheveux, une jambe masquait avec pudeur son intimité. Elle prit plusieurs postures, rieuse, boudeuse, songeuse... Mais toujours belle et délicieuse. Les rayons du soleil qui perçaient à travers la végétation se déposaient sur sa peau comme une caresse. Laissant sur elle de doux dessins, mêlant ombre et lumière. Son visage étincelait, son sourire irradiait, son corps se prélassait. Témoin invisible et discret, je savourais ce spectacle délicat, immortalisant chacune de ses expressions, captant chacune de ses émotions. Un véritable bijou de femme dans un écrin de nature...

M.C.


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