Sur la route des plaisirs

Il est tôt ce matin là et après le petit déjeuner, nous décidons de prendre la route pour faire une journée plage. Deux, trois affaires dans un sac et c'est parti ! Nous voilà sur la route du soleil. 

Durant le trajet nous discutions de tout et de rien, s'émerveillant du paysage qui défilait. Puis nos esprits se sont échauffés, repensant soudainement à la soirée passionnée que nous nous étions offert la veille. L'atmosphère dans la voiture venait de se transformer. On osait alors plus se regarder, de peur de succomber. Nous étions tout de même sur l'autoroute... 

Puis comme l'attraction entre deux aimants, ma main s'est placée sur ta cuisse. Palpant, caressant, glissant vers le point le plus chaud...

Un peu hésitant, mais trouvant cela tellement excitant, j'ai glissé ma main sous ton short, m'aventurant aux portes de ton Paradis, je laissais mes doigts en toi s'introduirent, allant et venant jusqu'à te faire tressaillir... Je pouvais te voir dans le rétroviseur te mordiller les lèvres, fermant les yeux pour tenter de ne pas perdre pieds, alors que je commençais moi à sentir la fièvre du désir grimper. 

Alors qu'une main se crispait sur la poignée de la portière, avec l'autre tu caressais ta poitrine, passant ta sur ta gorge et relâchant un long soupir... Mes doigts devenus joueurs, continuaient à se frailler délicieusement dans ta fente mouillée. Tes lèvres gonflées, ton clitoris sensible, toute ton intimité était en train de s'abandonner à l'orgasme qui s'annonçait. Tu étais haletante et cherchais cependant à garder le contrôle. Mais les sensations d'excitation étaient de plus en plus intense. Tu mis tes mains sur la mienne pour que je reste là, le temps que tu savoures ton orgasme. Alors que tu reprenais ton souffle, je récupérais ma main, et nous nous sommes mis à sourire et rire de ce qui venait de se passer. Nous nous sommes mis à penser que nous avions pu nous voir, et ça te faisait rougir à t'en fondre dans ton siège. 

Après quelques kilomètres, et ayant repris nos esprits, nous sommes arrivés sur les bords de la Méditerranée...

M.C.