Les sables du temps


Dans ma tenue d'Ève et d'Adam, je vois lentement s'égrainer les sables du temps. Sur une plage abandonnée, je savoure ardemment ma sensualité, avant que ne fane ma féminité. C'est nue que j'ose espérer l'immortalité, que jamais ne flétrisse mon élégance, et que perdure mon insouciance. Aux creux de mes mains s'écoulent les sables du temps, et je mon esprit s'évade aux quatre vents...

M.C.




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