Feminiligne
Alanguie dans ses draps blancs froissés, la Belle au petit jour tente de s'éveiller. De toutes ses courbes elle s'étire et ondule après une douce nuit passionnée. Somptueuse nudité, la Belle resplendit de féminité.
M.C.
Symphonie érotique
C'est au piano que je retrouve Madame en rentrant ce soir et c'est d'une drôle de façon qu'elle pianote sur les touches. Assise lascive sur le dos de l'instrument, elle laisse ses pieds vagabonder sur le clavier. Quelques notes sommes toutes harmonieuses se jouent en dépit d'une position hasardeuse. D'une robe blanche légèrement vêtue, la Belle pianiste semble dans ses pensées perdue. Elle paraît se délecter des sons improvisés que ses pieds tapotent avec doigté. Comme si elle tentait de ressentir le son, la vibration, qui par l'intermédiaire du caisson sur lequel elle est assise, la traverse comme une transe exquise. Partition imprécise, interprétée non sans élégance, les notes s'additionnent et se conjuguent à la perfection. Tous ces sons s'entremêlent et m'électrisent. Envoûté, je m'approche comme attiré par le son mélodieux qui charme mes sens. Je me penche pour l'embrasser, ses fesses glissent sur le clavier, ses jambes enl
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