Soirée entre amis


Voici plusieurs mois que je n'avais pas pris le temps de sortir et je profite de cette invitation pour sortir un peu de ma grotte et me retrouver entre amis. 
Le soir venu, j'arrive avec un peu de retard, la fête bat déjà son plein. La musique se fait entendre de dehors, je peux apercevoir quelques jeux de lumières et les gens dansent comme dans un état de trance.
À peine entré, j'ai déjà une bière à la main et je me retrouve pris dans la foule qui rit, danse et chante. Je salue quelques visages familiers avant de me laisser porter par la musique et me mettre à danser à mon tour.
Parmi cette foule frénétique, je distingue ton visage, comme un mirage. Je ne sais si c'est vraiment toi, ou si cette frénésie festive ne me donne quelconque hallucinations. Mais de nouveau dans la foule tu apparaîs et nos regards se croisent pour ne plus se lâcher. Comme hypnotisé, figé, le temps semble s'être suspendu le temps d'un instant.
Tels deux aimants, on s'avance l'un vers l'autre, jusqu'à se trouver à quelques centimètres, sans qu'aucun de nous n'ose bouger, ni même parler. Nous sommes resté là à nous regarder et nous contempler. Je sentais ma poitrine bondissante, tous mes sens exaltés, je demeurais calme, n'attendent que le moment où le courage me ferait t'embrasser. Je saisis délicatement ton visage entre mes mains, plongeant mon regard dans le tien, puis je t'ai embrassée comme la première fois.

Après quelques secondes de baisers passionnés, tu me pris par la main et m'emmennas où nous serions plus au calme. Nous avons traversé un couloir immense qui donnait sur une imposante porte en bois qui se mit à grincer de tout son poids lorsque tu en saisis la poignée pour l'ouvrir. Tu cherchais l'éclairage à tâton et tout s'est soudain illuminé d'une douce lumière tamisée. Nous nous trouvions dans un petit salon privé comme on en trouve dans les châteaux ou les vieilles demeures bourgeoises. Loin de tourbillon de la foule et à l'abri de regards indiscrets, nous nous sommes embrassé et nos mains parcouraient nos corps embrasés. Nos vêtements un à un s'amoncellaient au sol, jusqu'à nous découvrir nus et fébriles. Une fois de plus le temps s'était suspendu, et nous sommes restés là, à nous dévorer du regard, ne voulant pas succomber le premier, se laissant désirer. Mais la tentation fût trop forte de sentir sous mes doigts le grain de ta peau, de poser mes lèvres sur ton corps ardent et d'en savourer chaque parcelle au rythme lent de tendres baisers.
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Dans un tendre ballet de caresses, nos corps s'embrasent et s'entremêlent. Le désir de s'offrir, de s'appartenir nous consume et chaque étreinte résonne comm un appel à la passion, à la lente fusion de nos deux âmes. Puis je sens tes lèvres sur mon torse frissonnant, tes mains qui glissent sur mon visage et ton bassin qui ondule. Tes cuisses qui se resserts autour de ma taille, et tes bras qui m'enlacent pour me serrer tout contre toi. Allongée de toute ta nudité sur une méridienne, je te contemple, m'émerveille de ta splendide féminité, avant de me pencher sur toi, de t'embrasser, et de parcourir chacune de tes courbes. Ta poitrine frisonne, tes lèvres se pincent et ta respiration s'accélère, alors que de tendres baisers je m'aventure avec délice à l'intérieur de tes cuisses, jusqu'à savourer ton calice. Chacun des assauts de ma langue sur ton intimité provoque un léger râle d'excitation, un gémissement d'exaltation. Sur la méridienne tes doigts se crispent, tes jambes de plaisir se contractent, ton bassin ondule et ton regard se plonge dans le mien, alors que tes mains se placent autour de mon visage. L'excitation est au plus haut, tu es à deux doigts de l'orgasme et ça n'est pas un jeu de mots. Tout ton être est sur le point d'exulter, tu cherches à te contenir, ton corps est moite, ta peau frissonne et moi je fanfaronne. J'embrasse de doux baisers l'intérieur de tes cuisses, remonte ton bas ventre, passe sur ton nombril et savoure ta poitrine. Nos doigts s'entrelacent, et tu prends ma place. Positionnée au-dessus de moi, tu m'embrasses dans le cou, frotte ta poitrine sur mon torse et me chevauche lentement. Ta fente intime encore sensible et humide, glisse et longe mon membre viril. Délicieux instant de plaisir auquel je succombe en relâchant quelques profonds soupirs. Je te vois te pincer les lèvres, les yeux fermés tu prends ton pied et moi tout excité je m'embrase un peu plus à chacun de tes va et vient...

Soudain des bruits de pas résonnent et des éclats de rires se font entendre. Tout deux nus sur le canapé, nous nous sommes figé, espérant ne pas être démasqué par d'impromtus inconnus. La poignée de la lourde porte s'abaisse et une voix se faisant soudainement discrète lance : "Non non, pas ici ! Allons dans le jardin". Puis les voix se sont éloignées, et tout en nous regardant, nous nous sommes mis à rire de la situation.
Reprenant les choses en main, au sens propre comme au figuré, tu me lances d'une voix douce, mais assurée : "Je n'en ai pas terminé avec toi".


M.C.



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