Au bureau


Voilà plusieurs semaines que je travaille dans cette grande maison d'édition. Les bureaux grouillent de personnes qui courent après les scoops, pianotent sans relâche sur leur clavier, déambulent cafés et journaux à la main. Au commande de cette entreprise reconnue et réputée, une femme d'une élégance intemporelle,  une chevelure blonde toujours impeccablement retenue par un chignon, et vêtue de robes chics et raffinées. Une femme sublime, avec beaucoup de charisme et très autoritaire. Chaque jour commençait par le cliquetis de ses talons hauts qui frappaient le sol. Une démarche assurée et pleine d'allure, lorsqu'elle pénètre l'open-space, chacun se tient prêt à lui faire son compte rendu, les plus zélés lui tendent un gobelet de café latte sans sucre, et tente de finir leur exposé avant qu'elle ne s'engouffre dans son bureau de verre pour savourer son latte avant de passer le plus clair de son temps greffée à son téléphone.

Moi ? Moi je suis son assistant. L'homme qui passe son temps à lui courir après pour répondre au moindre de ses désirs et je vous assure que ça n'est pas de tout repos. Ne manque que le costume de Valet et la casquette de chauffeur, mais je n'ai pas à me plaindre. Si mes journées sont bien remplies, je dois dire que j'apprends beaucoup au contact de cette femme. Elle a une grande influence et connaît beaucoup de monde.
Je suis tellement souvent à son service que nous avons une relation un peu privilégiée comparé à toutes les personnes qui bossent dans ces bureaux. Pour tout dire, je connais presque toute ça vie et je crois qu'elle apprécie ma discrétion à ce sujet. Elle n'a pas d'enfants et pour autant que je sache, pas non plus d'homme dans sa vie. Et en même temps son travail n'en laisse pas tellement la place.
La journée touche à son terme, tous les collaborateurs sont partis ou sur le point de le faire et je dois encore lui faire signer une montagne de papiers. Elle derrière son bureau, sur son fauteuil en cuir noir. Elle se berce tout en levant les yeux au ciel. Visiblement le discours de son interlocuteur téléphonique n'est pas des plus agréables. Elle se retourne vers moi le téléphone greffé à l'oreille et me fait signe d'approcher. Je lui tends les dossiers et c'est alors que nos mains se frôlent et que nos regards se croisent. Le temps semble s'être suspendu un instant, elle ne répond même plus à son interlocuteur qui continu à vociférer à l'autre bout du fil. Éphémère moment d'égarement, j'ouvre les dossiers qu'elle signe sans même les regarder, ses yeux perçants, river sur moi. Je me sens terriblement mal à l'aise et à la fois elle ne m'avait jamais regardé ainsi, avec cette pointe de désir. Un peu abasourdi, je sors de son bureau, ranges mes affaires avant de partir. Jetant un dernier coup d'œil dans sa direction, de nouveau nos regards se croisent et elle m'envoie un clin d'œil avant que je disparaisse derrière les portes de l'ascenseur.
Plusieurs jours ont passé après cet épisode, sans que jamais il n'en soit fait mention. Puis un jour elle me fait appeler dans son bureau. Comme d'habitude me demande où en sont les équipes, si j'ai reçu des appels pour elle et si j'ai pensé au sucre dans le latte. Et de nouveau elle me lance ce regard perçant qui a me rend un peu mal à l'aise et qui je dois dire me flatte un peu à la fois.
Une journée au rythme infernal s'écoule et j'aurais bien besoin de calme et de tranquillité après ça. Mais la patronne n'attend pas ! Tout le monde est déjà parti et comme souvent nous sommes les deux derniers à errer dans les bureaux. Étonnement le rideau de son bureau sont tirés. Elle qui tient temps à tout voir tout le temps c'est assez surprenant. Après qu'elle m'ait appelé, j'entre dans son bureau plongé dans une quasi obscurité. Seules les lumières de la ville éclairent la pièce. Tout ses écrans sont éteints et sa silhouette se dessine dans l'ombre. Elle s'approche de moi avec une démarche assurée, me passe à côté, ferme le loquet de son bureau et se tenant à la poignée de la porte, retire ses talons hauts qu'elle met de côté. Elle me fait face et me regarde avec insistance et bienveillance. J'ai le cœur qui bat à mille à l'heure et me demande s'il est bien sage de rester ainsi. Elle doit percevoir mes doutes et me lance qu'à cet instant elle n'est plus ma patronne et que si je l'accepte, elle aurait plaisir à m'avoir comme partenaire. Elle ajoute qu'elle n'a pas beaucoup l'occasion de faire des rencontres et que les hommes envient vite sa situation et se sentent rapidement menacés. Mais qu'elle ne perçoit pas cela chez moi et qu'elle apprécie ma discrétion et l'attention particulière que je lui porte. Elle continue d'avancer vers moi tout en défaisant son chignon. Ses cheveux tombent sur sa nuque et ses épaules, elle me sourit tout en déboutonnant lentement son chemisier qui laisse entrevoir son soutien-gorge.

- Veux-tu continuer pour moi ? 

Je suis partagé... C'est ma patronne tout de même, mais elle est aussi terriblement séduisante et je me sens charmé, comme hypnotisé et voilà mes bras qui se lèvent, et mes doigts délicatement continuent de retirer un à un les boutons de son chemisier. Mes mains se glissent sur sa peau tiède, caressent l'arrondi de ses épaules, faisant tomber son chemisier à terre. Je la sens frémir, elle semble tout aussi hésitante que moi et ça en ajoute à la sensualité du moment... Sa peau frissonne, sa jolie poitrine prisonnière d'un délicat écrin de dentelles, se gonfle à chacune de ses profondes inspirations. Elle défait sa jupe de ses doigts fins et tout en glissant délicieusement le long de ses jambes exquises, dévoile sa lingerie fine et sexy. Je la savais élégante, mais sa lingerie est si raffinée. Je prends un instant pour la contempler et elle semble apprécier d'être ainsi regardée, elle en profite même pour tourner sur elle-même en faisant quelques pas de danse. Puis elle se replace devant moi, plonge son regard dans le mien et m'embrasse à pleines lèvres. Ses mains déboutonnent ma chemise, glissent sur mon torse. Ses lèvres me parcourent de baisers. D'abord mon cou, puis mon torse, et elle chemine sur mon ventre tout en prenant soin de retirer ma ceinture, déboutonner mon pantalon, et me laisser ainsi presque nu à ses yeux gourmands. Elle se redresse et tourne autour de moi laissant glisser ses mains ici et là. Ma respiration s'accélère, je lâche quelques soupirs et je sens mon désir grandir. Elle semble d'ailleurs s'en amuser, me déposant ici un baiser et me susurrant des mots doux à l'oreille d'une voix suave et envoûtante. Soudain mon désir n'est plus seul à grandir et voir croître sous mon dernier vêtement mon excitation la fait sourire. Je me sens gêné et tellement excité, je n'ose même pas bouger. Elle s'approche près de moi, me tourne le dos, se penche quelque peu et frotte ses jolies fesses tout contre mon intimité. Elle se redresse, me retire mon sous-vêtement et m'invite à m'asseoir sur son fauteuil de bureau. Elle m'enfourche et se frotte à moi tout en ondulant du bassin. Ses seins viennent se plaquer contre mon torse et danser sur mon visage. Alors que je m'enhardis, je dégrafe avec soin son soutien-gorge, découvrant ainsi ses jolis seins nacrés. Ses tétons tout durs pointent de désir, je sens nos deux corps frémir, et son intimité devenir humide.


Prise dans un élan de fougue, elle se redresse, se penche sur son bureau et me demandant de lui retirer sa culotte et de lui faire l'amour avec ardeur. Je me suis levé du fauteuil, j'ai caressé tendrement ses épaules et son dos, du bout des doigts j'ai saisi sa lingerie que j'ai fait lentement longer le long de ses jambes. J'ai caressé ses jolies fesses bien rondes, et une main s'est aventurer vers son entrejambes. J'ai caressé son sexe mouillé du bout des doigts, puis avec la paume, décrivant de délicats mouvements circulaires. Enfin j'ai approché mon visage de son fruit savoureux et ma langue s'est invitée à lécher son clitoris gonflé. Pendant un instant je me suis appliquer à faire monter son désir, tout en l'écoutant soupirer et gémir de plaisir. Son bassin se mettait à nouveau à onduler et son désir allait croisant.

- Viens... Je veux te sentir... Je suis à toi...

Alors je me suis redressé, elle s'est assise sur son bureau en tenant ses jambes ouvertes, son intimité offerte. Elle s'est caressée et je pouvais lire le plaisir sur son visage, ses yeux étincelants d'excitation. Je l'ai alors honorée de mon membre viril, pénétrée délicatement à l'en faire gémir, puis nos bassins ont commencés une valse endiablée, mes mains placées sur ses hanches, ses jambes enserrant ma taille, nous n'avons fait plus qu'un lors de passionnés va et vient... Ses seins nus dansaient à chacun de mes assauts. Elle se mordillait les lèvres, ses doigts se crispaient, et ses yeux embrasés de passion, ne me quittaient plus du regard. Sur sa peau se sont mises à perler quelques gouttes de sueur de nos ébats effrénés. Nous avons fait l'amour jusqu'à tout deux connaître l'extase de la jouissance. Puis je suis resté un moment assis nu sur son fauteuil de cuire, elle assise et recroquevillée sur moi. Nos regards plongés dans les yeux de l'autre. L'instant était silencieux et tendre. Ses doigts parcouraient mon visage comme pour en dessiner les contours. Par-delà les fenêtres de son bureau les lumières de la ville laissaient peu à peu place aux premières lueurs du jour. Nous nous sommes tout deux rhabillés, avant de nous séparer après un dernier baiser...


M.C.



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