Pour ton bon plaisir

Ce soir je suis tout à toi, plié à ta volonté et à tes moindre désirs. Près des baies vitrées, lumières tamisées dans le salon, je te vois debout en tenue affriolante. Porte-jarretelles et jolie dentelle, je te vois sourire et me fixer de ton regard perçant et envoûtant. Tu sembles m'avoir attendu durant des heures et tu trépignes d'impatience. Tu voudrais me sauter au cou, mais ce soir c'est moi qui suis ton obligé, alors sur ton bras tu tapote du doigt, tu fronces un peu les sourcils et lâche un soupir.

Tout désolé de t'avoir fait patienter, me défais de ma veste, quitte mes chaussures et m'avance vers toi espérant t'embrasser, mais de mes lèvres tu t'es détournée. Faisant un pas de côté pour m'esquiver, tu me souris et tout en te dandinant dans le séjour, tu vas t'asseoir sur la méridienne. Tu me lances qu'il fait un peu soif et sitôt je m'exécute en allant chercher une paire de verre et ton pétillant préféré. Avant de nous servir, je déboutonne un peu ma chemise, puis je nous sers. De tes doigts délicats tu te saisis de la flûte, nous trinquons les yeux plongés dans le regard de l'autre et portons la coupe à nos lèvres.

À nouveau je tente de t'embrasser, et à nouveau tu t'es défilé, me demandant de poursuivre ce que j'avais commencé. Alors je me penche un peu plus vers toi, mais tout en faisant une légère moue, tu me dis que je porte un peu trop de vêtements à ton goût. Je me lève, pose mon verre sur la table basse et continue de déboutonner ma chemise. À ton tour tu te lèves, glisses tes mains sur mes épaules, y fait descendre ma chemise jusqu'à ce qu'elle tombe au sol. Puis tu déposes avec tendresse de doux baisers sur mon torse, descendant sur mon ventre, mon nombril, en t'arrêtant à mon pantalon. Tu te redresse pleine d'assurance et me dis que je suis encore bien trop vêtu.

Je défais la boucle de ma ceinture, déboutonne mon pantalon et le retire lentement, me laissant ainsi en boxer. Je te vois de mordiller les lèvres, tes mains pressées contre ta poitrine. Passé un instant, tu poses tes mains sur mon torse, et tu descends le long de mes flancs jusqu'à mon bassin. Tu caresses mes cuisses et c'est à ce moment que se manifeste visiblement mon excitation galopante. Son mon ultime vêtement de forme une bosse qui suscite ton intérêt et capte ton attention. Tu poses une main sur la bosse qui ne fait que croître, puis y déposes un baiser, avant de libérer mon sexe qui se sentait à l'étroit.

Tu te redresse et j'en profite pour te saisir par la taille et t'embrasser. Un long baiser plein de désir et de passion. Mes mains s'invitent sur l'arrondi de tes jolies fesses, pendant que tes doigts griffent tout doucement mon dos, ce qui ne manque pas de m'exciter d'avantage. Tu me prends par la main et me mène jusqu'à la chambre. Ce que tu es belle ! La démarche assurée, me lançant ton regard envoûtant tout en souriant.

Arrivés sur le pas de la porte, tu me demandes d'aller m'allonger. Une fois installé, tu te mets à danser, véritable ballet de sensualité. Toutes tes courbes s'animent et ondulent avec grâce et volupté. Puis tu t'avances sur le bord du lit et féline tu te rapproches de moi pour me chevaucher. À califourchon sur mon bassin, tu poursuis ta danse. Ton bassin ondule et on sexe se frotte au mien pendant que tu te caresse les seins. D'une main du défais tes cheveux qui se déposent sur tes épaules. Tu degrafes ton soutien-gorge, libérant tes seins de leur écrin, dévoilant ta poitrine exquise, et me demande de venir l'embrasser. Je me redresse et dépose avec délicatesse de doux baisers. Emporté par la fougue je lèche tes mamelons et enhardis d'excitation je suçote tes jolis tétons dressés, pendant que mes mains massent tendrement tes petites fesses.

Après ces doux échanges langoureux, tu repris tes esprits, me repoussant sur le lit, me regardant l'air épanouie. Tu repris les va et vient de ton bassin, frottant ton sexe contre le mien. Je te sentais devenir un peu plus humide à chaque ondulation, et en moi montait un peu plus l'excitation. Tu t'es retirée, te mettant debout sur le lit, m'ordonnant de te retirer ta culotte avec mes dents. Alors je me suis redressé, approchant mon visage de ton entrejambes, j'ai tout d'abord embrasser ton intimité mouillée. Avec précaution j'ai passé ma langue entre ta peau tiède et ta dentelle, puis me suis saisi de ta culotte que je fis glisser lentement jusqu'à te la retirer entièrement. Étant à tes pieds, je les ai embrassés, puis je suis remonté le long de tes jambes toutes douces. Je suis remonté jusqu'à tes cuisses, au creux de l'aine, puis le mont de Vénus tout lisse.

Je t'ai lancé un regard, cherchant à savoir si je devais aller plus avant. Tu t'es penchée pour m'embrasser, puis tu as posé tes mains enveloppant ma tête, tout en la poussant délicatement vers ton entrejambes. Je me suis saisit de tes fesses exquises, et j'ai passé ma langue sur ton sexe, glissant entre tes lèvres gonflées d'excitation, j'ai savouré ta délicieuse fente mouillée. Je me suis ensuite délecté de ton clitoris rougit et sensible, sentant ton excitation grimper, ta respiration saccadée, tes jambes se dérober et la passion nous embraser... Je n'avais de cesse de te savourer avec gourmandise, prenant ton fruit intime pour une délicate friandise. Un de mes doigts s'est invité au banquet et délicatement en toi s'est immiscé te faisant frémir et gémir. Il commença à aller et venir, pendant que ma langue titillait frénétiquement ton bouton de plaisir. Tu passais ta langue sur tes lèvres, lâchant de temps en temps de tendres gémissements. Tes mains caressant tes seins perlant de sueur, tu ondulais lentement ton bassin jusqu'à ce que tes jambes tremblent et que dans une montée d'orgasme tu t'affales sur le lit. Les mains entre tes cuisses, trempée, recroquevillée, tremblante et gémissante, tu savourais cet instant divin où tel un feu d'artifice tout ton être exultait.  

Les spasmes de l'excitation passés, sur le dos tu t'es allongée, reprenant doucement ton souffle en souriant encore toute émoustillée. Un instant après tu m'as regardé fixement et m'as demandé de venir te faire l'amour comme si nous n'allions jamais plus dévoir le jour.

M.C.

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