Promenade en amoureux

Nous avons longuement marché à travers les champs, profitant allègrement de cette délicieuse journée ensoleillée.
Dans un coin de campagne reculé, nous nous sommes assis près d'un cours d'eau ombragé. Il faisait si chaud que la tentation fût grande de plonger nos pieds dans l'eau. Un léger courant nous bercait au rythme des chants d'oiseaux, le vent faisait danser les feuilles des grands saules qui nous abritaient.

Dans cet écrin de nature, nous prenions le temps de nous redécouvrir et de nous apprivoiser, nous faisant des œillades, nous frôlant comme si de rien n'était.
Tout deux allongés, nos mains se sont cherchées, nos doigts se sont entremêlés faisant naître le désir de sentir la peau de l'autre frémir sous nos caresser nos baisers.

Le temps semblait s'être arrêté nous laissant savourer cet instant privilégié. Je pouvais sentir les battements de son cœur qui bondissait dans sa poitrine. Le parfum de sa peau venait enivrer mes sens, et éveillait mon attirance. Sur elle je me suis penché, langoureusement je l'ai embrassée, puis nous nous sommes enlacés, avant de nous libérer de nos vêtements. Délicatement j'ai retiré les bretelles de sa robe légère, dévoilant lentement son joli corps de femme. Avec pudeur elle cacha sa poitrine d'une main mutine, alors que je continuais de faire glisser sa robe le long de ses hanches, de ses jambes exquises, jusqu'à la retirer entièrement. Elle se retrouvait nue devant moi, un peu gênée et tout excitée à l'idée de s'offrir à moi. Elle a fermé les yeux, laissant ses bras ballant le long de son corps dénudé. Je sentais sa respiration s'accélérer, sa peau frissonnait à chaque bruissement de feuilles, puis avec tendresse, sur elle mes mains se sont posées. D'abord ses épaules, puis son dos, avant de s'inviter sur le bel arrondi de ses fesses.

Avec un peu d'hésitation, ses mains se sont aventurée sur moi, jusqu'à me dévêtir entièrement. Puis nos corps se sont pressés l'un contre l'autre tels deux aimants. Nos deux corps nus se sont apprivoisés, puis embrasés d'une passion ardente et dévorante. À l'ombre des regards indiscrets, pour seul témoin une nature verdoyante, nous avons fait l'amour jusqu'à en perdre la raison et le souffle.

M.C.

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