Pause gourmande

Je regarde par la fenêtre, et je vois ce manteau blanc recouvrir le ciel. Tout semble être à l'arrêt, comme figé par le froid. J'erre dans mon salon, faisant les cents pas, tout en me surprend à penser à toi...
À cet instant, j'ai envie de tes bras autour de moi. Sentir la douce chaleur de ta peau, et me fondre dans l'immensité de ton regard.
Je finis par m'asseoir, m'enrouler d'un plaid et me plonger dans un bouquin. Mais rien y fait, cette pensée m'obsède... J'ai envie d'être auprès de toi, tous les deux enlacés. Comme dans un vieux film, il y aurait une douce musique d'ambiance aux notes de Jazz, lumière tamisée, du feu dans la cheminée, et nous deux, sur un immense canapé, savourant un bon verre de vin, nous regardant amoureusement. Nous serions tout deux vêtus de nos tenus d'Adam et Ève, emmitouflés dans d'immenses plaids, sous lesquels nos corps se serreraient l'un contre l'autre.
Le feu crépite, pendant que dehors la neige se met à tomber. Tu es dans mes bras et à cet instant je me sens chanceux et profondément heureux. Je pose mon verre de vin, et mes mains lentement, s'aventure sous les couvertures. Je cherche le contact de ta peau, tes hanches, ton ventre tout chaud, je caresse tes mains, tes bras, tes épaules, où je m'arrête pour te masser délicatement. Tu relâches ta nuque, et offres ton cou à mes baisers tendres. Je te sens frémir, ta peau frissonne, et ton cœur semble s'accélérer peu à peu. Je continue mes délicats baisers, mes mains descendent le long de tes côtes, passent sur ton ventre, sur ton cœur qui bat de plus en plus fort, et elles s'arrêtent sur ta poitrine. Tes si jolis seins aux creux de mes mains, comme dans un écrin. Je te caresse lentement, je sens que ton désir s'éveil, tout comme le mien. Tes tétons pointent sous mes doigts délicats, et tes mains rejoignent les miennes, tu les presses sur ta poitrine, nos doigts s'entrelacents'entrelacent tout contre ton cœur et je poursuis mes baisers dans ton cou. Je m'enivre de l'odeur de ta peau. L'instant est doux et chaud...

Le temps s'égraine comme tombe la neige et le désir qui s'est éveillé, peu à peu s'embrase et nos corps s'entremêlent, se caressent et s'embrassent. La tendresse de nos étreintes se meut en passion dévorante. Haletants de désir, en quête de plaisir, la sensualité s'invite, se fait plus explicite. Le canapé ne suffit plus, et c'est au coin du feu que nos corps s'embrasent, s'enlacent, s'entrechoquent, s'apprivoisent, se savourent... Plus rien n'existe autour, ni la neige, ni le froid, il n'y a plus alors que toi et moi, se faisant l'amour comme la première fois... Instant divin, magique, complice... Un instant de délice, suspendu dans le temps...
Une pause gourmande d'une journée d'hiver.
M.C.

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