Plaisir coupable

Plaisir coupable

Noël est passé, j'ai été bien gâté, et pourtant je n'étais pas au bout de mes surprises. Voilà plusieurs semaines que je n'ai pas vu la Belle, pas simple d'avoir des moments privilégiés quand le boulot s'en mêle. Mais elle est sur le retour, je vais l'avoir près de moi pour quelques jours.

Ce matin-là, je sors pour me rendre à la piscine. Après 1h passée à faire des longueurs, je rentre à la maison. Par habitude, je jette un coup d'œil par la fente de la boîte aux lettres, mais rien. Je cherche mes clés pour ouvrir et je vois sur la porte un post-it accroché là, avec écrit à la main : 

" Avec un peu de retard...

Ta Wonderwoman"

La Belle est arrivée, mon cœur s'affole et la joie de la retrouver m'envahit. Je m'empresse d'entrer, je l'appelle, mais aucune réponse. Sur la table du séjour je trouve un autre petit mot qui m'est destiné :

"Ton cadeau est sur ton bureau..."

Ça semble tourner au jeu de piste... Très bien, je me prends au jeu. Je dépose mes affaires, enlève mon manteau et me rends à mon bureau. Personne... Seules quelques photos sont disposées là, témoignage de notre complicité. Sur les photos, toutes nos balades ici et là, faites ensemble cette année. Ça me fait sourire et me rends un peu nostalgique aussi. Que de bons moments partagés, de beaux souvenirs et d'instants passionnés...

Au dos de l'une d'elles, se trouve un autre indice :

"Derrière chaque porte se cache une histoire...

Ta Wonderwoman"

À nouveau je souris, et je m'impatiente aussi, il me tarde de la trouver, et de l'embrasser, elle m'a tellement manqué...

Alors je me remets en quête, je vais pour me rendre à l'étage, quand j'entends du bruit dans la salle de bain. J'en ouvre la porte et sur le rebord de la baignoire une jolie boîte d'une marque de lingerie, mais à l'intérieur je trouve seulement un mot :

"Une eau chaude et parfumée, des bougies, et nos deux corps nus... Te souviens-tu ?

Je te laisse imaginer ce qui pouvait se trouver dans ce coffret doré..."

Mon cœur bat de plus en plus fort, tellement d'images me reviennent en mémoire. Le contenu de cette boîte m'intrigue et éveil ma curiosité. D'un pas pressé, je monte les escaliers, j'aperçois encore un mot sur le fauteuil en cuire qui orne la cage d'escaliers :

"Une pensée pour qui tu sais... MDR"

J'ouvre la porte de la salle de bain, puis celle de la chambre, pensant trouver la Belle, mais une fois de plus, la pièce est vide. Je désespère... Sur le lit une petite boîte avec à l'intérieur un tube de rouge à lèvres et évidemment, encore un petit mot :

"J'aurais pu ne porter que ceci..."

Soudain, je reçois un SMS sur mon portable. Le message s'ouvre sur un selfie de la Belle l'air taquine comme je l'aime. 

"J'ai fait chauffer l'eau pour le thé, et je me sens moi aussi plutôt chaude... Presses toi un peu, ou je vais refroidir..."

Je redescends aussitôt et me rends dans le séjour, où la Belle m'attend, assise sur le canapé, en une tenue qui me fait rougir de désir et sourire de plaisir... De jolis talons hauts noirs, avec un laçage fin sur ses chevilles, un joli porte-jarretelles de dentelles noires pour retenir ses bas transparents, une sublime culotte échancrée, elle aussi de dentelles noires, avec un petit nœud de rubans juste au creux de ses reins. Un soutien gorge exquis, servant d'élégant écrin pour sa délicieuse poitrine. Ses cheveux sont défait et son sourire plein de malice sur son doux visage s'esquisse. 

- J'ai bien failli attendre... (Me lance-t-elle)

- Je suis là, tout à toi ! Et je m'avance pour la serrer dans mes bras. Elle se lève, et je l'embrasse, je n'en pouvais plus d'attendre... Je la serre tout contre moi, j'inspire son odeur... À cet instant, je suis comblé de bonheur !

La suite vous pouvez l'imaginer, nous avons succombé au plaisir coupable. De doux baisers et de tendres caresses je l'ai enveloppée, de son intimité sacrée je me suis délecté, nos corps peu à peu se sont embrasés. Nous nous sommes enlacé, entremêlé, puis dans d'intenses plaisir nous n'avons fait plus qu'un, nous faisant passionnément l'amour jusqu'au petit jour...

M.C.