Au levé du soleil

Il est tôt ce matin-là, le soleil n'a pas encore fait son apparition, juste l'on peut voir la lueur de ses premiers rayons.
Les vagues déferlent lentement vers le rivage et finissent leur course sur la plage.
Les mouettes crient et dansent dans un ballet aérien et l'on peut sentir flotter dans le vent les embruns.

Nous marchons sur le ponton qui s'avance sur l'océan, et arrivé au bout, on s'assoit sur un banc en direction du soleil levant. La mer est calme, l'air est doux, mais nous sommes tout de même blottis l'un contre l'autre. J'aime tant cette sensation de te sentir tout contre moi, sentir tes bras qui l'enlacent, ta tête posée sur mon épaule. J'aime sentir l'odeur de ta peau qui se mêle à l'air iodé qui envoûte mes sens. L'instant est presque suspendu dans le temps, tout est paisible et peu à peu le soleil apparaît à l'horizon. Les couleurs du ciel sont magnifiques, la surface de l'océan scintille, et toi et moi, blottis là, les yeux remplis d'émerveillement.

Le soleil s'est levé, nous nous sommes émerveillé, enlacé, embrassé, contemplé, puis vient l'heure du petit déjeuner. On marche sur la plage, entre les dunes de sable et me vient l'envie soudaine, de parcourir tes dunes de femme. Te tenant par la main, je t'entraîne dans les allées de pins. Ici, à l'abri des regards, j'ai très envie de te faire l'amour. On s'embrasse, on se presse, nos vêtements s'effacent et le désir s'empresse. Nos corps nus s'apprivoisent, s'entremêlent et emportés par la fougue entrent en fusion. Nous faisons l'amour avec sensualité, tendresse et passion. Ton corps ondule tout contre moi, tes courbes se dessinent sous mes doigts, nos cœurs tombent en émoi.

Haletante de plaisir, tu danses nue sur mon corps ardent et transit de désir pour cette déesse exquise qui s'offre à moi. Puis tu t'allonges sur un lit de sable chaud, les rayons du soleil caressent ta peau et entre tes cuisses se glisse ma langue aventurière et gourmande. Je prends le temps de te butiner, de savourer ton exquise intimité, de me délecter de ton nectar sacré.
Ton corps se crispe d'un désir ardent, tu ondules, frémis, gémis de plaisir, jusqu'à exulter d'un orgasme intense. Ta poitrine frissonne, et ma langue s'amuse à lécher tes jolis seins au goût de sel, puis je retrouve le chemin de ta nuque, te couvrant de baisers. Nos ébats s'achèvent, et le soleil commence à nous chauffer la peau, l'ombre s'est estompée, il nous faut retrouver un coin de fraîcheur où poursuivre nos élans passionnés...

M.C.

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