Coquineries endiablées

Sur le chemin pour retrouver l'appartement, nous continuions à nous taquiner, baisers volés, mains égarées, regards passionnés... Le désir nous consumait, nous avions terriblement envie l'un de l'autre, mais nous avons dû garder notre calme. En effet, nous avons partagé l'ascenseur avec une résidente âgée, qui loin de se douter ce qui se jouait là, parlait de choses et d'autres, pendant que nous nous dévorions du regard. Nous étions légèrement vêtus et pourtant j'étais en train de t'imaginer nue. Ta jolie poitrine que j'aime couvrir de baisers, tes fesses que j'aime envelopper de mes mains, tes jambes sublimes que j'aime caresser, et surtout tes lèvres que j'adore embrasser.

Les étages se succèdent et il semble que notre invitée qui ne manque pas de choses à raconter, se soit volontairement trompée d'étage pour poursuivre sa conversation. Lorsqu'enfin la vieille dame nous salue et quitte l'ascenseur, nos corps s'enlacent comme s'attirent deux aimants. Je te plaque contre la parois de l'ascenseur, une main soutien ta tête, l'autre caresse ta cuisse, pendant que je t'embrasse dans le cou, te faisant frissonner et soupirer de désir. L'ascenseur s'arrête, les portes s'ouvrent et me prenant par la main tu m'entraînes dans le couloir, puis jusqu'à notre porte où tu m'embrasses langoureusement. Je fouille dans ma poche pour trouver les clés et alors que je tente d'ouvrir la porte, tu plonges ta main dans mon short et tu te saisies de ce que tu y trouves.

- Huuuum... Dépêches toi, j'ai envie de toi !

(me lances tu en te mordillant les lèvres et en me caressant).

La porte s'ouvre enfin, et à peine l'avons nous franchie et refermée derrière nous, tu descends mon short et commences à me caresser, puis tout en me regardant, tu me prends en bouche, tu joues avec ta langue sur mon sexe dressé, et je ne peux que succomber à ta gourmandise.

Alors que je commence à perdre pieds, tu te redresse, me regarde avec tes yeux de tentatrice, et pendant que je recouvre mes esprits, tu t'engouffres dans la salle de bain. J'étends l'eau de la douche, puis je t'entends chantonner.

- Tu viens m'aider ? J'ai envie de toi sous la douche...

J'entre et te découvre entièrement nue, l'eau tombant du pommeau, ruisselle sur ta peau bronzée et longe tes courbes délicieuses. Je suis sous le charme, j'aime tant ta féminité. Tu es ma kryptonite...

Tu me regardes avec tes yeux de braises, tout en savonnant ton corps sublime. Tes mains enveloppent et caressent tes seins maculés de mousse, puis descendent le long de tes hanches, alors que tu ondules dans une danse sensuelle. Tu me tournes le dos, et plaques tes jolies fesses sur la parois de la douche, y laissant leur empreinte. L'eau coule abondamment et la mousse s'efface pour laisser place à tes formes que j'aime tant. Je te rejoins et mes mains prennent le relais des tiennes qui s'aventurent sur mon corps. On se découvre, on se parcours, comme s'il s'agissait de la première fois. L'instant semble comme suspendu dans le temps, jusqu'à ce que tu choisisses le moment...

De ton index malicieux, tu me fais signe d'approcher, le désir est palpable, nos corps s'embrasent, tes jambes entourent ma taille, tu passes tes bras sur mes épaules et nos sexes se sont retrouvés, je l'aventure à pénétrer ton intimité sacrée. Contre la parois de la douche je te fais l'amour, avec douceur, langueur et ardeur...

La buée a envahit la pièce, ici et là, les empreintes de nos corps témoignent de nos ébats qui s'interrompt un instant dans de tendres gémissements d'extase.

Je te soulève de terre, te prends dans mes bras, et encore mouillés je nous dirige dans la chambre, où nous reprenons de plus belle. Je commence par savourer ton beau sexe, effleurant et suçotant ton clitoris rougeoyant. Puis dans une chorégraphie érotique, nous faisons l'amour jusqu'à ce que nos forces nous abandonnent, et qu'haletants, nous restions là, étendus et enlacés, savourant ce bel instant de complicité...

M.C.