Au saut du lit

Le soleil se lève et peu à peu éclaire la chambre. Près de moi la belle endormie s'étale nue dans le lit. Les draps en bataille témoins d'une chaude nuit. Sous mon regard s'éveille sa voluptueuse silhouette. Ses jolies jambes élancées commencent à se mouvoir lentement, son bassin ondule délicatement, son ventre partiellement recouvert d'un bout de drap se soulève à chacune de ses respirations, sa poitrine exquise, offerte à mon regard contemplatif, et son doux visage qui rayonne des premières lueurs du jour. Je suis sous le charme de la belle endormie.

Tendrement j'entreprends de l'embrasser, puis pris par l'élan, je la couvre de délicats baisers. Sa peau tiède frissonne, sa poitrine frémit et mes mains lentement effleurent ses courbes délicieuses. Mes lèvres gourmandes s'aventurent entre ses seins, mes mains glissent sur ses hanches, puis longent ses jambes. De petits baisers sur ses pieds avant de remonter lentement, très lentement... Je sens que son corps s'éveille, et que son désir aussi. Ses jambes glissent l'une contre l'autre avec sensualité, puis une se place à l'équerre, ouvrant ainsi aux portes de son exquis paradis.
- Goûtes moi mon amour ! Me lance-t-elle d'une voix suave et endormie.

Je parcours ses cuisses de baisers, me rapprochant de son intimité sacrée, j'embrasse son divin Mont de Vénus, puis son clitoris en éveil et enfin ses lèvres intimes déjà un peu humides d'un désir naissant. Entre deux baisers, ma langue taquine s'invite entre ses lèvres. Je m'affaire à son plaisir, jusqu'à obtenir de l'entendre gémir. Ses jambes s'agitent de désir, son bassin ondule sous mes mains qui l'enveloppe et sa poitrine danse à chacun de mes coups de langue sur son bouton de rose rougeoyant. La belle est exquise, la voir se cambrer et se crisper de plaisir m'excite. Son ventre se creuse, sa poitrine se gonfle, se soupirs s'accélèrent. Le ballet de son orgasme est en place, ne manque que le bouquet final de sa respiration haletante et des ses doux cris de plaisir intense... Je ne suis à cet instant que l'humble et taquin instrument de sa jouissance. Alors sans fausse note, je poursuis mes gammes jusqu'à l'expression de son plaisir ultime, celui où j'obtiens pour récompense son doux nectar d'intimité.

Allongé près d'elle, je n'ose plus la toucher, sensible au simple effleurement d'une aile de papillon, elle reprend son souffle et peu à peu ses esprits, avant de venir tout contre moi se blottir...

M.C.

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