Nue sur la plage 🏖️

Il fait doux ce matin-là. Je marche entre les dunes de sable et découvre l'intense bleu de l'océan et le vacarme des vagues qui viennent s'échouer sur la plage de toute leur puissance. Le sol en tremble sous mes pieds. Je reste là, un moment, à contempler ce spectacle de la nature, puis je vais me baigner. La fraîcheur de l'eau me saisit, tous mes muscles se crispent et se contractent, puis petit à petit se relâchent et se détendent. Je fais la planche et me laisse simplement porter par le flux et le reflux des vagues, comme bercé par les éléments. C'est si bon de sentir sa petitesse, sa vulnérabilité face à cette immensité, cette puissance sauvage qui me trimballe sans peine et pourrait si elle le voulait m'engloutir. Mais je flotte et dérive, contemplant le paysage et mon esprit lui aussi dérive...

Je regagne la plage en nageant un peu, aidé par de belles vagues qui me raccompagnent. Sous mes pieds le sable est chaud, je fais s'envoler quelques mouettes en rejoignant ma serviette étendue sur le sol. Je m'allonge dessus et laisse les rayons du soleil me sécher la peau. Je sors un bouquin de mon sac, prends une gorgée d'eau au passage et derrière le teinté de mes lunettes de soleil, je me plonge dans ma lecture.

Une ombre qui me passe devant me tire de mon livre et je vois la silhouette d'une femme qui se dessine. La plage s'étend à perte de vue, et jusqu'à présent j'y étais seul. Et cette femme à la silhouette parfaite, s'installe à quelques pas de moi.

Elle pose son sac de plage en tissu bariolé, plante un parasol blanc et bleu dans le sable, cherche la bonne inclinaison pour profiter de l'ombre qu'il procure. Puis elle entend une immense serviette sur le sol, plaçant un galet trouvé là à chaque coin.
Elle déboutonne son short blanc qu'elle descend lentement sur ses longues jambes et laisse apparaître un string de bain rouge qui dessine le galbe délicieux de ses fesses. Elle saisit le bas de son t-shirt qui laissait déjà deviner de jolies formes, et le retire, dévoilant ainsi une poitrine menu, mais somme toute exquise. Et sans plus attendre, elle marche avec assurance et élégance en direction de l'océan. Impossible de la quitter du regard tant sa beauté m'a laissé le souffle coupé. Elle s'avance dans l'eau, sans même laisser paraître que celle-ci soit froide et elle se laisse porte par les flots, sa féminité remise aux mains de la nature. Je vois sa silhouette danser dans les vagues et elle semble totalement connectée à cet environnement grondant et rugissant.

Je me suis replongé dans mon livre durant quelques chapitres et à nouveau l'ombre d'une silhouette m'en distrait. Elle est sortie de l'eau, elle essor ses longs cheveux et l'eau ruisselle sur sa peau ambrée. Et sans même se soucier d'être regardée, elle retire le haut de son maillot, dévoilant de jolis seins blancs. Elle essor le morceau de tissu et l'étend sur le parasol, puis fait de même avec son bas de maillot de bain. Voici qu'elle est entièrement nue, et... Parfaite ! 
De jolies jambes musclées, des fesses galbées et joliment dessinées, un petit ventre légèrement arrondi, une poitrine frémissante, des épaules fines, un visage doux, souriant, et sa longue chevelure noire ondulée. Et voilà que de toute sa féminité, elle s'allonge sur la serviette restée impeccablement placée sur le sable. Elle sort de larges lunettes de soleil, un chapeau de paille et ce sera là, tout ce qui l'habillera.

Le soleil a tourné et ses rayons se déposent à présent sur la nudité sublime de cette femme étendue là. Elle sent la chaleur et les rougeurs parcourir son corps et en se redressant trouve dans son sac un tube de crème, dont elle s'enduit chaque parcelle de la peau. Elle est luisante et sous les reflets du soleil, ses courbes sensuelles n'en sont que plus délicieusement dessinées. Puis elle se rallonge, changeant de face, offrant ses jolis seins au bel astre solaire. Elle bouquin et je me rappelle alors que moi aussi j'ai un livre qui m'attend.
Plongé dans mon livre, je sens mes pensées confuses. Mon esprit s'éparpille, je saute des mots, puis des lignes, et cette femme... Cette femme juste là, à quelques pas, qui hante mes pensées. Les yeux fermés je pourrai la dessiner tant j'ai passé de temps à la contempler. Je la trouve si belle et si inaccessible à la fois. Comment oserais je ne serais ce l'aborder. Et pour lui dire quoi ? Un "Vous êtes belle !" En bafouillant et rougissant tel un adolescent ? Non voyons... Oublions la ! 
Mais comment ? Lire ? Dormir ? Nager ?

Puis sous me regard soudain, je vois des pieds, de menus orteils au vernis azur. Je lève lentement la tête et découvre cette femme enveloppée d'un paréo fleuri et surtout très transparent qui laisse aisément deviner sa nudité. Les mains en visière au-dessus des yeux, elle me regarde et arbore un sourire étincelant et chaleureux.
- Vous étiez là hier, je me trompe ?
- En effet ! Répondis je en lui rendant son sourire. 
- J'ai reconnu votre tatouage et vous lisiez déjà ce livre hier, n'est-ce pas ?
- Oui ! Vous l'avez lu ?
- Pas encore, il trône sur ma table de nuit depuis quelques temps. Mais vous n'avez pas dû beaucoup avancer aujourd'hui ! Me dit-elle en souriant. 
Je n'ose pas répondre...
- N'y voyez aucun reproche, mais j'ai bien vu que vous me regardiez !
- Excusez moi... Essayais je de bafouiller.
- Non non, vous savez si je n'avez pas voulue être vue, je ne serais pas venue me mettre si près de vous !
À nouveau, je n'ose rien dire, je me sens rougir...
- Je dois dire que vous m'avez tapé dans l'œil hier et j'ai espéré toute la soirée et jusqu'à ce matin vous voir installé sur la plage que je pourrais vous recroiser. 
- Je suis là ! Et vous avez de la chance car j'ai failli changer de lieu, mais la vue est belle et le grondement de l'océan m'a appelé dès le réveil.
- Dès le réveil ? Vous avez dormi ici ?
Je me lance à lui expliquer où j'ai passé la nuit et elle de me dire que si elle avait su, elle se serait permise de m'aborder hier soir et peut-être n'aurais je pas dormi seul. 

Ce qui me paraissait improbable il y a encore quelques minutes, était en train de se produire. Une femme que je trouvais trop bien pour moi, était assise à mes côtés et était en train de me faire la conversation. Elle est tout simplement charmante, agréable, souriante et sa beauté continue de me faire rougir chaque fois que je pose mes yeux sur elle. 
La plage demeure déserte, privilège des vacances en septembre. Elle aussi en est adepte et s'est octroyée quelques jours de tranquillité loin de l'agitation et de la frénésie de la rentrée.
Nous discutons de choses et d'autres et d'autres choses, et plus je la regarde et plus je me sens envouté par ses charmes. Après un bon moment à discuter, elle se lève et tendant la main vers moi me lance :
- On va se baigner ? 
Je prends sa main, me lève à mon tour et d'un geste éclair elle dénoue son paréo qui sous le vent virevolte jusqu'au sol où il se dépose. Elle reprend ma main et nue elle  ouvre la marche. Impossible de ne pas la regarder, ça y est je suis définitivement envouté, ensorcelé par cette femme aux formes sublimes et au sourire ravageur.
Nous allons main dans la main nous baigner. Nous rentrons dans l'eau, et elle commence à m'éclabousser. Ses seins dansent dans les vagues et elle voit bien que je ne reste pas insensible à ses petites provocations. Nous jouons ainsi à se tourner autour, à s'éclabousser comme le feraient des ados euphoriques. Elle est si belle ! Je n'en reviens pas d'être là, avec elle ! Je crois rêver, mais les vagues énormes qui s'amoncellent, me rappellent chaque fois que je suis bien dans la réalité.

Son corps frissonne et elle grelotte presque, je lui propose que nous regagnons la plage pour nous mettre un peu au soleil, et elle accepte. Nous vacillons quelques fois sous l'effet des vagues, et je la rattrape à bout de bras. Elle tourne le regard vers moi, me remercie, se relève et attendant un instant qui sembla durer une éternité, elle m'embrasse. Ses lèvres mouillées ont un goût de sel, mais son baiser est tendre et doux. Je me sens soudainement si léger, presque transporté. Nous restons là, les vagues déferlant à nos pieds, le soleil et les mouettes pour seuls témoins de ce premier baiser salé.
Nous regagnons nos serviettes étendues sur le sable, elle s'allonge la première, sur le ventre. Elle porte son chapeau et ses grandes lunettes, et pose délicatement sa tête sur ses mains pour contempler l'horizon. Moi, moi je la contemple. J'observe sans me lasser sa sublime nudité. Quelques gouttes d'eau perlent sur sa peau et le soleil au dans le ciel, se dépose comme une caresse sur ses si jolies fesses. Caresses que le temps d'un instant je me vois bien lui prodiguer, mais je m'assois contre un tronc de bois flotté. J'observe le paysage et je mesure ma chance de l'avoir rencontrée là. Je ne devais pas être ici, et pourtant j'y suis et cette femme si belle est là aussi, tout près de moi, et semble apprécier ma compagnie. Ses jambes se balancent et font danser ses jolies fesses. Oserais je ? 
- Tu ne veux pas un peu de crème ? Tu vas brûler !
- C'est gentil, merci ! J'ai un tube dans mon sac normalement ! Tu voudrais bien m'en mettre dans le dos s'il te plaît ? 
Je trouve le tube de crème et je lui en applique un peu sur le dos. Sa peau est douce et chaude, et mes mains glissent sur son dos comme pour un massage. Elle semble apprécier et comme elle ne m'interrompe pas, je continue.
- Huuuum... Tes mains sont magiques ! Me lance-t-elle d'une voix presque endormie.

Après un massage, un peu de bavardages et un chapitre ou deux, de nos ouvrages respectifs, vient l'heure du coucher de soleil que nous nous sommes proposés de contempler ensemble. Et le soleil décline, jusqu'à finir sa course sous l'horizon, lançant derrière lui un ciel rose orangé. Les vagues s'échouent avec fracas sur la plage sans discontinuer, les mouettes crient et vol dans un superbe ballet et les quelques badauds venus profiter du coucher de soleil s'en sont allés. Il ne reste à nouveau qu'elle et moi, sur cette plage de sable fin.
- Aimerais tu que nous allions prendre un verre ? Osais je demander un peu gêné.
- Avec grand plaisir, oui ! Je me demandais quand tu oserais ! Me répond-t-elle en souriant.

Elle se lève, enfile ses vêtements, je rassemble mes affaires et lui propose que nous fassions voiture commune pour trouver un bar où passer un moment agréable.
Nous avons trouvé un bar où prendre un verre, puis deux, puis finalement nous y avons dîner, tant l'ambiance y était agréable et nous passions un très bon moment ensemble. De temps en temps sa main venait se poser sur la mienne, plongeant son regard intense et pétillant dans le mien, tout en poursuivant la conversation. À d'autres moments, avec son pied, elle venait frôler ma jambe, remontant le long de mon mollet jusqu'au genou, et elle s'amusait de me voir résister à la tentation. J'avais terriblement envie de l'embrasser, mais les effusion en public m'ont toujours un peu gêné et la terrasse du resto était pleine ce soir. Alors je tentais de ne pas trop rougir, ni de défaillir. Et plus je me contrôlais, plus ça l'amusait de me torturer.

Il se fait tard, nous sommes les derniers au resto et celui-ci va fermer. Nous réglons l'addition et sortons marcher sur le front de mer pour regagner la voiture. L'air est frais et iodé, j'adore cette odeur. Elle me tient par la main et marche avec grâce et légèreté. Nous regagnons la voiture et prenons la route pour la raccompagner à son véhicule. Arrivés sur le parking de la plage, celui-ci est désert, ne reste que sa voiture plantée au milieu. Je me gare à côté, coupe le moteur et nous restons là un instant sans rien dire.
- Ça m'a fait très plaisir de partager cette soirée avec toi ! Dis-je en tournant mon regard vers elle.
- J'ai passé une excellente soirée aussi, et j'espère qu'elle n'est pas terminée... Me dit-elle d'une voix douce et suave.
Elle se penche vers moi pour m'embrasser, et sa main se pose sur ma cuisse, avant de s'aventurer sur mon entrejambe. 
- Je t'ai torturé tout la soirée, il est temps de te délivrer ! J'ai eu envie de toi toute la journée et j'ai bien l'impression que si je ne fais pas le premier pas tu pourrais le raccompagner chez-moi sans même monter boire un "dernier verre"... Me dit-elle du bout des lèvres tout en m'embrassant langoureusement.
Je ne pouvais pas lui donner tort, jamais probablement je n'aurais oser être plus entreprenant, alors que j'ai moi aussi très envie d'elle depuis que nous sommes revenus de notre bain de mer. Je sens sa respiration qui s'accélère et sa main qui se frotte à mon entrejambe ne tarde pas d'y trouver ce qu'elle cherche. Fièrement dressé d'excitation, mon sexe est libéré de mon short et est caressé avec douceur et attention. L'excitation est à son comble, nos lèvres se goûtent, nos corps se désirent, ne reste qu'à succomber au plaisir de s'offrir. À l'étroit dans l'habitacle, nous y sommes maladroit et mal à l'aise, alors nous profitons que le parking soit désert pour nous installer sur le capot de la voiture. Elle relève sa petite robe de plage, ouvre ses jambes délicieuse et m'offre sa jolie fente lisse et humide d'excitation. Elle se caresse un peu, et m'agrippant à ses hanches, je plonge mon sexe dans son intimité juteuse. Son vagin est étroit et chaud, c'est si bon et je sens ses douces crispations d'excitation. Elle a retiré son haut, et ses jolis seins blancs dansent sous mes yeux au rythme de nos va-et-vient fougueux. Qu'est-ce qu'elle est belle...

Il est 2h du matin et nous sommes essoufflés et heureux. Nous rions de cette chevauchée fougueuse et nous laissons reprendre nos esprits un instant. 
- Viens on va se baigner ! Lance-t-elle.
Et nous voilà partis main dans la main à traverser le parking, puis la plage où le sable était encore chaud d'une journée caniculaire. Puis continuons à marcher jusqu'à mettre les pieds dans l'eau. La lune presque pleine nous éclaire et je profite du spectacle de son corps nu qui se baigne dans l'océan. Qu'est-ce qu'elle est belle...
On se tourne autour, on joue, s'éclabousse, on s'embrasse, on s'enlacent et on se fait l'amour. Nos lèvres ne se quittent plus et nos corps s'entremêlent avec une telle complicité, comme s'ils s'étaient toujours connus, toujours appartenus. La magie opère, et si la nuit est éphémère, l'amour naissant, lui ne connaîtra pas de crépuscule.

M.C.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Symphonie érotique

À cœur ouvert

Viens jouer avec moi...