Soirée Chic 🥂

Ce soir la belle a rendez-vous, une soirée chic à laquelle elle m'a proposé de l'accompagner. Ambiance guindé, petits fours, cocktails, poignées de mains et sourires forcés. Tout ce que j'aime et en plus je vais être engoncé dans un costume ridicule. Mais l'heure n'est pas à la complainte, la belle a rendez-vous et c'est important pour elle. Je sais qu'elle compte sur moi pour la soutenir, je serais là !

Pour l'heure, elle sort nue de la salle de bain, ses longs cheveux bruns enroulés dans une serviette. Sa peau à peine sèche ruisselle que quelques gouttes d'eau. Elle fait les cents pas dans la chambre, ouvrant tiroirs et placards en quête de quelque chose à se mettre. Elle se saisit d'un ensemble de lingerie noire qu'elle enfile sans même voir que je suis là à l'observer déambuler. Elle est belle et j'aime tant la contempler. Sur le lit elle jette quelques vêtements, qu'elle envisage de porter, se regarde dans le miroir pour se projeter dans telle ou telle tenue à cette soirée. 

Finalement ce sera tailleur noir et chemisier blanc.
- Avec des bas, je sais que tu aimes quand j'en porte ! Me dit-elle tout en s'allongeant sur le lit pour les enfiler à ses jambes fines et élancées. Tout compte fait peut-être m'a telle vu l'observer. Et elle se redresse, glisse ses pieds dans de hauts talons avant de se remettre à déambuler entre la chambre et la salle de bain, où elle part se maquiller. Qu'est-ce qu'elle est belle...

Son sourire illumine son visage, je la sens stressée et à la fois toute excitée. Elle se glisse dans sa jupe serrée, ses hanches dansent pour y entrer, ses fesses sont très joliment dessinées et perchée sur ses talons, sa féminité est vertigineuse. Elle me demande de l'aider à remonter la fermeture de sa jupe et j'avoue que l'espace d'un instant, j'avais plutôt envie de lui enlever, de dégrafer son soutien-gorge et me lancer dans de palpitantes coquineries, mais avec doigté j'ai remonté la fermeture, savourant la vue exquise sur sa merveilleuse chute de reins. Elle enfile son chemisier, et bien qu'il me coûte de cacher si belle poitrine, j'ai lentement mis chaque bouton, tout en la regardant intensément, avec mon regard taquin et gourmand. Mais l'heure n'est pas à la badinerie, je saute dans mon costume, elle resserre mon nœud de cravate, replace mon col de chemise, un coup d'œil dans le miroir sur pieds, et nous voilà beaux et assortis. Un joli couple de sortie !

La soirée se passe plutôt bien. Elle semble à l'aise dans cette ambiance mondaine, où tout sonne faux, mais où tout le monde semble faire semblant d'être heureux d'être là ! J'observe tout cela de loin, une coupe de champagne à la main, et je la regarde. Je la regarde sourire, je la regarde elle qui est si belle, si élégante. Je suis fier d'elle, de sa détermination à réaliser ses rêves. Elle est passionnée, habitée par son projet, convaincue et semble-t-il, convaincante. Un homme, cheveux grisonnants avec lequel elle vient de parler pendant de longues minutes, s'avance vers le bar où je me trouve. Il se sert une coupe de champagne, s'assoit sur un tabouret et le dit :
- Dur en affaires votre charmante fiancée !

Il soupire, prend une deuxième coupe, et retourne auprès du groupe de discussion. Il tend la coupe à la belle qui s'en saisit, il la regarde un instant, puis il trinque comme pour sceller quelque chose. Elle sourit avec sobriété, boit une gorgée, puis avec courtoisie et élégance, prend congé du groupe. Elle vient vers moi tentant de garder son calme, mais je sans son sourire s'élargir sur son visage qui rayonne de fierté. Je peux la sentir trépigner de l'intérieur, elle sautille tout en cherchant à contenir sa joie. Elle finit sa coupe de champagne quasiment d'une traite, me prend par la main et m'entraîne sur la balcon de cette immense salle de réception.

Nous sommes seuls sur le balcon, le ciel est clair, étoilé, et l'air est frais. Elle m'entraîne dans un pas de danse improvisé, elle est heureuse et rayonnante.
- J'ai réussi ! J'ai réussi, j'ai le contrat ! Je vais enfin pouvoir réaliser mon rêve !
Je suis trop heureuse ! Merci d'être là, d'être avec moi !
Je la prends dans mes bras, lui dis combien je suis heureux et fier d'elle, et surtout combien je l'aime. Sur le balcon, loin de la frénésie du monde, le temps s'arrête un instant. Sous les étoiles et la lune, on s'embrasse tendrement, puis passionnément. Nos langues s'entremêlent, et nos mains voudraient s'aventurer vers des contrées plus intimes, mais nous sommes en société, il nous faut nous contenir.

Le désir au bord des lèvres, on cherche à s'éclipser de cette soirée. Noyés dans la foule mondaine, on traverse la salle main dans la main et trouvons un couloir au bout du quel est indiqué un escalier. On court comme deux ados euphoriques en riant. Dans la cage d'escaliers, elle me plaque contre le mur et m'embrasse. 
- Huuuum j'ai très envie de toi... Là ! 
Elle m'embrasse à nouveau, enlève ses talons hauts, me prend par la main et on descend les escaliers en courant. Une porte discrète se trouve à un mi-étage, où elle nous entraîne. Un sas, puis une lourde porte en bois sculptée et derrière un petit salon discret, et personne. Elle ferme le loquet de la porte, et place une chaise sous la poignée comme dans les films.

Elle défait ma cravate, déboutonne ma chemise, et je me retrouve torse nu. Elle m'embrasse et dépose des baisers sur mon torse. Elle fait un pas de recul, descend lentement la fermeture éclair de sa jupe, se déhanche avec élégance pour s'en libérer. Déboutonne un à un les boutons de son chemisier, dévoile avec charme ses jolis seins dans leur écrin de dentelle noire. Dégrafe son soutien-gorge, libérant sa poitrine exquise. Et moi, je fonds de désir, j'ai les yeux qui pétillent, le cœur qui s'affole et l'excitation qui commence à se deviner sous mon pantalon de costume dans lequel je commence à me sentir à l'étroit et elle le voit, elle en sourit même.

Sa poitrine est nue, ses hanches libérées de sa jupe, elle ne porte plus qu'un string affriolant et ses bas élégant. Arborant son sourire taquin et se dandine et vient le libérer de mon pantalon, en desserant ma ceinture et en défaisant le bouton. Le pantalon tombe à mes chevilles et dans mon sous-vêtement se devine mon excitation grandissante. Elle s'en mord les lèvres, et vient poser sa main sur mes attributs masculin.
- J'ai très très envie de toi ! Me dit-elle d'une voix suave et envoûtante. Elle se caresse les seins, se mordille la lèvre et sort mon sexe de son carcan de coton. Accroupie, elle se saisit de mon pénis et me suce avec gourmandise et malice, tout en me regardant succomber à ses supplices.

Je la relève, l'embrasse et lui retire son dernier sous-vêtement. D'une main je caresse son entrejambe, de l'autre je l'enlace et la serre tout contre moi dans un peau à peau ardent. Ses seins sur mon torse, ses tétons mutins aiguisent ma gourmandise. Mais j'ai envie de lui faire l'amour, et abandonne sa poitrine haletante pour l'allonger sur la table qui se trouve au milieu de la pièce. Ses jambes s'ouvrent, sa fente intime est déjà toute mouillée, j'y dépose un baiser, passe délicatement ma langue sur ses lèvres et son clitoris rougeoyant, puis sans plus attendre, j'unis nos sexes qui ne font plus qu'un. J'entreprends de doux va-et-vient, qui s'accélère peu à peu, deviennent plus fougueux, plus percutant, jusqu'à provoquer ses gémissements. Ses jambes sont agrippées à ma taille, ses seins dansent au rythme de mes coups de reins et nos corps s'embrasent de plaisir, jusqu'à jouir de concert.

Nous reprenons nos esprits en riant, nous traitant de fous d'avoir fait l'amour ici. Mais c'était si bon ce brin de folie. On se rhabille, tout en espérant croiser personne en sortant. Je remets ma chemise dans mon pantalon, et réajuste ma cravate, je tire un peu sur sa jupe qui coincée, dévoilait ses jolies fesses et on ouvre la porte avec précaution, prenant soin de n'être pas vu. On descend les derniers escaliers, ses talons à la main et moi portant son sac à main. On monte en voiture et les portières fermées, mélange d'euphorie et d'excitation, on éclate de rire. 
Elle me regarde, lève le bras vers moi et au bout de son doigt, son string se balance avec indolence. La belle est joueuse, la nuit est prometteuse. Il se peut même que je n'attende pas que nous soyons rentré pour à nouveau lui faire l'amour. C'est même certain, dès que je peux je me gare et à la faveur de la nuit, je lui ferais l'amour jusqu'au lever du jour.

M.C.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Symphonie érotique

À cœur ouvert

Viens jouer avec moi...