Douce nuit d'automne 🍂

Nous avons passé l'après-midi à marcher, se faufilant entre deux averses pour découvrir la ville où nous passons le week-end. Nous décidons d'aller nous réchauffer dans un café qui nous a été recommandé. La façade en colombages nous transporte soudainement dans un autre temps et l'intérieur nous plaît tout autant. Un barman accueillant nous invite à prendre place près d'une fenêtre qui donne sur la rue passante. Le ciel est bas et la pluie fine tombe sur les badauds qui enjambent les flaques d'eau.

Un grand chocolat chaud, et un café viennois généreusement garni de chantilly nous sont servis. Tes mains enserrent la tasse pour se réchauffer, et je souris de te voir grelotter, tu sembles frigorifiée et tout en me regardant te sourire, tu me lances le tien avec malice. Tu te lèves, et viens t'asseoir près de moi pour que je te prenne dans mes bras.

- Il fait meilleur ici ! Dis-tu en t'enveloppant dans mes bras.

On regarde tout deux par la fenêtre, nous amusant de tout ces êtres qui bravent les éléments. Tenant leur chapeau ou leur casquette, ou cramponnés à leur parapluie. On sourit tout en finissant nos verres. Réchauffés, nous profitons d'une accalmie pour quitter le bar. Il nous faut rentrer à l'abri, et pour cela, on doit traverser un parc. Un brin de nature au couleurs d'automne, quelques animaux qui de nous voir s'étonnent. Et traversant un petit pont de bois, nous croisons notre reflet dans un bras d'eau qui ondule sous les gouttes de pluie.

L'averse reprend de plus belle et malgré ton parapluie, nous prenons l'eau. Accélérant un peu le pas nous retrouvons le chemin du logis. Nous n'y passerons qu'une nuit, mais c'est chaleureux et cozy. Un petit loft sous-toiture, refait avec goût et suffisamment bien équipé pour une soirée à deux. À tout de rôle nous prenons une douche bien chaude, et pendant que tu te réchauffes, je prépare un repas simple et sympa. Puis lorsqu'à mon tour je passe à la douche, tu nous prépares une petite ambiance romantique. Musique, bougies, lumière tamisée...

De retour dans le séjour, on prend place tout deux dans le clic clac qui grince, et en souriant nous trinquons avec nos deux verres de vin que tu nous as généreusement servi. Emmitouflée dans ton pyjama, tu allonges tes jambes sur les miennes. Je dépose ma main sur ta cuisse et comme un chat qui patoune sur un couffin, je patoune du bout des doigts sur ta cuisse. Soudain tu ressens un long frisson qui te traverse et ton regard change, et témoigne d'une certaine excitation grandissante. Tes yeux se mettent à pétiller, ton sourire se dessine sur tes lèvres que tu te mets à mordiller de désir.

Tu prends une gorgée de vin, poses ton verre sur la table basse qui se trouve là, me débarrasses de mon verre et féline, tu t'avances vers moi, jusqu'à te placer à califourchon. Tu me regardes intensément avant de m'embrasser langoureusement. Ton corps ondule tout contre le mien, mes mains courent sur tes courbes délicieuses, cherchant la chaleur de ta peau douce. Le désir s'éveil, ton bassin se frotte tout contre le mien et en te redressant tu soulèves et retires ton haut de pyjama. Ta poitrine exquise l'est offerte, et gourmand et taquin, je les embrasse, puis lèche tes mamelons, et suçote tes tétons mutins.

Tu m'enlèves mon t-shirt, et viens plaquer ta poitrine chaude contre mon torse nu. On s'embrasse, on s'embrase et l'envie de se faire l'amour nous consume peu à peu. Impossible de résister à la tentation de ne faire plus qu'un, et puis à quoi bon ? Nous sommes si bien toi et moi. Tu te lèves et lentement baisses ton bas de pyjama, te dévoilant ainsi entièrement nue, et Dieu sait combien je te trouve belle ainsi. J'aime te regarder, que dis-je ? Te contempler ! M'extasier de ta féminité, de tes jolies courbes sensuelles, de tes hanches auxquelles j'aime tant m'aggripper, de ton ventre sur lequel j'aime à déposer des tendres baisers, de tes jolis seins que j'aime caresser...

Tu fais de petits pas et fais un tour sur toi-même comme dans un pas de danse. Tu souris de me voir subjugué par ta beauté. Tes mains caressent ta poitrine, glissent le long de ta taille, tes hanches et enveloppent le galbe de tes fesses, puis tu me fais face, une main cachant ton intimité, presque intimidée, tu te fais joueuse et te dandine. À tes pieds je tombe à genoux et gourmand de ta féminité sacrée, j'approche mes lèvres de ton beau sexe que j'embrasse délicatement, puis ma langue s'invite sur ta fente lisse et humide d'excitation. Tes yeux se ferment, tes mains chaudes se posent sur mes épaules, ta respiration haletante s'accélère. Tu sembles savourer l'instant comme je savoure ton sexe et me délecte de ton clitoris rougeoyant.

Pris dans notre élan de passion, tu me prends par la main et nous nous dirigeons vers la chambre. Je te plaque contre le mur du petit couloir, où nos corps se pressent et s'enlacent. Nos mains parcourent le corps de l'autre, nos baisers s'échangent, on peut même dire que l'on se dévore des lèvres. J'ai envie de toi et toi de moi. Tu te retournes face au mur, et me tends tes jolies fesses en te cambrant. Je m'avance et me frotte tout contre toi, puis ta main vient chercher mon sexe et tu m'invite à te prendre là dans ce couloir à peine éclairé. Tu te cambres, ondules et gémis de plaisir. Je me donne tout à toi, tantôt tendre et fougueux, tantôt intense et vigoureux.

L'excitation se décuple, et nous sommes à présent dans la chambre. Tu es allongée sur le lit, les jambes ouvertes, prêtes à me recevoir. Tu te caresses en me regardant, et me fais signe du doigt de venir te faire l'amour. Nos ébats ardant se prolongent et nos corps s'abandonnent au plaisir, jusqu'à chacun se faire jouir. Que tu es belle à cet instant, celui où l'extase se lit sur ton visage, où le plaisir illumine ton regard et où ton corps transit, ondule et frémit.

La nuit s'annonce courte, mais il est si bon de s'offrir ainsi pour de tendres moments de complicité et d'intense magie. C'est ainsi que l'un contre l'autre nous nous sommes blottis, puis endormis.

M.C.