Rouge et Or

Recevoir un SMS un peu coquin, me demandant quand j'allais rentrer, et ne plus penser à rien qu'à ce qui peut m'attendre à la maison. Imaginer mille et un scénario et laisser vagabonder mes pensées. Je dois avoir faim car je l'imagine dénudée sous un tablier de cuisine à préparer ses délicieux muffins. Je ne tiens plus, impossible de me concentrer. Je range mes affaires et saute dans ma voiture, direction la maisonnée. 

À mon arrivée, pas un bruit, pas une odeur pouvant témoigner d'un indice sur ce que la belle est en train de concocter. Je m'allège de mes affaires, passe la tête dans le séjour, puis la cuisine, espérant sentir le doux parfum de muffins sortant du four, mais rien, ni personne. Je me rends dans la chambre où ne trouvant personne je me déshabille et je file prendre une douche bien chaude.

Je me sèche et enroule la serviette autour de ma taille avant de croiser ma mine cernée dans le reflet du miroir. Une petite moue et je file, je n'y ferai rien ce soir. Et en sortant de la salle de bain, parvient à mon nez un parfum. C'est le sien, je reconnais son parfum subtil qu'elle porte pour les occasions coquines. Comme un code olfactif qui signal son désir en éveil.

Lorsque j'entre dans la chambre à nouveau, elle est là, assise dans sa chaise, toute de soie vêtue et de dentelles. En rouge et or, comme les couleurs de Griffondor, elle se pavane, élégante et radieuse. Mon regard parcours et savoure sa silhouette délicieuse. Ses jolies jambes, ses cuisses, ses hanches dessinées par le fin ruban de son sous-vêtement, sa taille où je vois déjà se déposer mes mains, pour remonter lentement sur ses jolis seins enveloppés d'un bel écrin rouge et transparent. Les mains au-dessus de sa tête, elle semble être là depuis longtemps, et me regarde fixement, les yeux pétillants de malice et le sourire taquin et complice.

Son regard s'embrase, elle se lève, s'avance vers moi, et la scène paraît se dérouler au ralenti. À quelques centimètres de moi, elle s'arrête, plonge son regard dans le mien le temps d'instant, et m'embrasse. Ses lèvres douces et fines savourent les miennes. Le temps semble comme s'être suspendu, laissant place à la passion naissante et au désir croissant. Puis je sens ses doigts fins glisser le long de mon dos, et venir se saisir de la serviette qui s'enroulait autour de ma taille, pour la desserrer et la laisser tomber sur le sol, me laissant ainsi à sa merci dans mon plus simple appareil.

Elle incline la tête, m'observe un instant, puis tourne à nouveau son regard vers moi en se mordillant les lèvres d'envie. Ses mains courent le long de mes hanches, empoignent mes fesses, puis viennent s'aventurer près de mon sexe, qui ne tarde pas à témoigner de mon excitation grandissante. Elle m'effleure, me caresse, tout en m'embrassant avec gourmandise. Mon excitation est à son comble, et entre ses mains délicates, je me sens à la fois ferme et vulnérable. Elle descend lentement jusqu'à s'accroupir devant moi, et sa langue me lèche le sexe comme une friandise, avant de le mettre dans sa bouche. Je frémis et lâche un gémissement d'excitation, qui l'a faite sourire.

Une fois rassasiée, la belle s'est relevée, à joué avec le ruban de son sous-vêtement, puis l'a retiré lentement, le faisant soigneusement glisser sur l'arrondi de ses fesses, et le long de ses jolies jambes. Libérée de sa dentelle, elle a fait de même avec son soutien gorge, dévoilant ainsi sa sublime poitrine. Elle ne portait plus alors que son déshabiller transparent qui dessinait ses belles courbes sensuelles. Elle me tourne le dos et remonte son déshabiller qui glisse sur ses fesses et les dévoile entièrement. Elle se prodigue une fessée qui claque à s'en surprendre elle-même de sa vigueur, et me lance un regard empreint d'un désir ardent.

Elle prend place à genoux sur la chaise où elle était assise plutôt, se cambre délicieusement et je m'approche pour lui faire l'amour. Ses seins dansent et se balancent au rythme de mes coups de reins tendres et passionnés. Je ponctue mes assauts par quelques fessées qui je sais décuplent son plaisir lorsque celles-ci sont bien claquées. Nous faisons ainsi l'amour jouant et parcourant l'autre à tour de rôle, succombant à nos désirs, au plaisir de se faire frémir, et de se faire délicieusement jouir. C'est blottis l'un contre l'autre, que s'achève notre aventure érotique et passionné, haletants et transits.

M.C.

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