Fraîcheur matinale

Il fait si froid dehors, un air glacial qui mord la peau et raidit les muscles et pourtant, comme chaque matin, tel un rituel, la belle se lève, enfile son peignoir et se rend à l'extérieur. Cela ne dure qu'un instant, mais elle respire à pleins poumons, ouvre son peignoir comme pour offrir son corps à la rigueur de l'hiver, puis lorsque le froid la saisie, elle s'enveloppe à nouveau dans son peignoir et retrouve le chemin de l'intérieur. 
Ce matin-là, je suis sous la couette à observer sa silhouette frigorifiée, sa peau frissonnante et frémissante, et pourtant sur ses lèvres s'esquisse un large sourire, son regard se remplit de tendresse, et j'y devine même de l'espièglerie. Elle ouvre son peignoir, se libère de ses sous-vêtements pour se dévoiler entièrement nue. Elle passe ses mains sur son ventre, remonte lentement sur ses seins et son peignoir glisse de ses épaules et tombe à terre. Féline, elle s'avance à quatre pattes sur le lit, vient me rejoindre sous la couette et s'allonge sur moi. Son corps est froid, elle est tremblante, et pourtant je sens son cœur chaud, je sens la chaleur de son désir qui éveil nos sens. Ses mains délicates et glacées entourent mon visage, elle dépose ses lèvres gelées sur les miennes et son baiser est tout à la fois suave et ardent, que froid et glaçant. Une sensation surprenante et exquise.
Elle ondule et sa peau au contacte de la mienne peu à peu se réchauffe. Son intimité vient se frotter tout contre la mienne qui commence à durcir, elle la sent grandir et se frayer un chemin entre ses cuisses pour venir se plaquer tout contre ses fesses encore fraîche, ce qui contraste avec mon sexe gorgé de désir. Nos corps s'entremêlent, s'embrasent, et nos lèvres se goûtent.
Allongée sur le côté, légèrement recroquevillée, elle m'offre l'arrondi de ses fesses et m'invite à honorer sa précieuse féminité. Mon bassin se plaque à ses fesses offertes, et mon sexe glisse en elle de toute sa longueur. Il fait si chaud à l'intérieur qu'il m'est des plus agréables d'aller et venir tendrement. Une main s'est arrêtée sur ses seins que j'enveloppe chaleureusement, et mon autre main, plus taquine, s'est aventurée sur ses lèvres intimes, caressant sa jolie fente humide et effleurant avec mes doigts son clito délicat.
Ainsi débute un corps à corps dévorant, on s'enlacent, se caresse, se presse. Nos étreintes se font plus sauvages, nos ébats plus ardents. La froideur de l'hiver a fait place à la chaleur de la passion. Nous nous faisons l'amour jusqu'à ce que transit d'extase nous nous blottissions l'un contre l'autre quelques instants, avant de nous lever pour petit déjeuner.

M.C.

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