Soirée d'hiver

La belle et moi avons décidé de nous rendre au marché de Noël du village. Bien couvert, nous marchons main dans la main en contemplant les décorations sous les chants de Noël. Ici et là des stands artisanaux, quelques chalets où se restaurer et nous sommes attirés par quelques chichis et du vin chaud. Prenant place dans un petit espace reculé pour simplement observer cette foule qui se masse dans une atmosphère chaleureuse et festive. Les mains autour de son gobelet de vin chaud, la belle grelotte et vient se blottir dans mes bras. Je sens son petit corps frissonner tout contre moi et je me surprends à la désirer. Envie de caresser sa peau, la sentir se réchauffer et son désir se réveiller. Mais le froid glacial nous pousse à quitter le village pour nous en retourner au chaud à la maison. Sitôt arrivés, la belle se précipite devant le poêle, où je la rejoins après m'être défait de mon blouson. Je la prends dans mes bras et niche mon visage dans son cou. Le bout de mon nez tout froid la fait frissonner et je l'embrasse dans le cou pour la réchauffer de mes lèvres tendres.
- J'ai si froid ! Me dit-elle.
Je la frictionne, frotte ses épaules, son dos, mais rien y fait, même la douce chaleur du poêle semble ne pas suffire. Alors me vient une idée, la dévêtir. J'entreprends lentement de lui retirer ses vêtements, un effeuillage sensuel, pull, t-shirt, pantalon, sa peau peu à peu apparaît, ses courbes délicieuses se dévoilent et la douce chaleur du désir commence à la réchauffer. Ne reste plus alors que ses sous-vêtements et ses chaussettes qui montent jusqu'au-dessus des ses mollets fins. Mes mains se font caresse, longent avec délicatesse l'arrondi de ses épaules, ses hanches, le galbe de ses jolies fesses. Je dépose des baisers ici et là, et sens sa peau se réchauffer de plus en plus. Je dégrafe son soutien gorge, contemple ses jolis seins et ses tétons qui pointent et qu'il me tente de suçoter pour les réchauffer. Elle aime ça, lâche un long soupir de plaisir et vient s'asseoir sur le rebord de la table du séjour qui fait face au poêle qui brûle de toutes ses flammes. D'abord recroquevillée, elle me regarde, me lance un clin d'œil d'un air complice et place ses mains sur sa poitrine qu'elle masse délicatement. Ses jambes ballantes s'ouvrent peu à peu, offrant à voir sa petite culotte. Je la regarde, j'aime tant la regarder, observer sa silhouette sublime, chacune de ses jolies courbes. Je la trouve si belle et chaque fois il me semble la découvrir. Je m'avance, l'embrasse langoureusement, puis laisse mes lèvres cheminer sur sa peau douce et chaude, jusqu'à trouver le chemin de son intimité. Cherchant son approbation, je lui lance un regard tendre, et elle pousse du bout des doigts le tissus de sa culotte qui glisse sur sa peau. Je l'aide à s'en libérer et une fois ôtée, je découvre son beau sexe légèrement humide. Elle y glisse ses doigts, qu'elle me tend ensuite pour que je les lèche avec gourmandise. Un à un, je suis ses doigts fins. Mais j'ai envie de goûter à son fruit délicat, envie de sentir sous ma langue gourmande ses lèvres gorgées de plaisir, envie de savourer son intimité jusqu'à recueillir son précieux nectar de féminité. J'aime tant la goûter...

À peine rassasier, je me redresse, et sortant mon sexe de son carcans de tissus, je le plonge tendrement en elle dans un long gémissement qu'elle pousse de plaisir. Je vais et je viens, donnant parfois de fougueux coups de reins. Je la vois s'abandonner, le plaisir l'envahi progressivement, ses mains se cramponnent à la table, son corps ondule, sa poitrine danse à chacun de mes assauts. Son regard se perd dans le mien et je lui fais l'amour comme au premier jour. Je relève ses jambes dans mes bras, je veux la sentir tout contre moi. C'est si bon de sentir notre plaisir s'intensifier. Son bassin ondule, son dos se cambre, elle pousse de petits cris, de longs gémissements. J'accélère de plus en plus, je me sens perdre pieds, prêt à venir, je dois tenir, tenir pour son plaisir. Alors je me retire un instant, caresse d'une main son entrejambe, de l'autre sa poitrine et lorsque je me sens de poursuivre nos ébats ardents, je relève un peu son bassin, ses jambes sur mes épaules, et reprends mes va-et-vient avec fougue et intensité jusqu'à nous faire exulter de plaisir. Haletante sur la table, elle me regarde le sourire aux lèvres, et les yeux étincelants. Je lui rends son sourire, je l'embrasse à nouveau et la prends dans mes bras où elle vient se lover. La soirée d'hiver se poursuit, tout deux blottis nus sous un plaid dans le canapé, nous demeurons entrelacés.

M.C.

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