Tendre réveil

La nuit a été douce et intense, mon bel amant et moi avons fait l'amour jusqu'aux premières lueurs du jour. Il a dû partir tôt ce matin et depuis le lit me semble vide et froid. Enroulée sous les draps, je suis parvenue à me rendormir un peu.

À mon réveil, je sors du lit me faire couler un café, trouve un livre qui traînait là et humant les arômes de café chaud, je me mets à lire. Peu à peu, je sens que mon corps s'éveil. Je sens comme un frisson me parcourir, dans mon bas-ventre né le désir. Les mots s'emmêlent et mon esprit s'évade dans les souvenirs de mes ébats de la veille. Je me sens toute excitée, éprise d'un profond désir de faire l'amour, mais le bellâtre n'est plus là. Que faire ?

J'ai tellement envie. Envie de lui, de ses mains fermes sur mon corps frêle. Envie qu'il me parcours de ses baisers tendres. Et à cette simple pensée, je sens ses mains chaudes se poser sur moi, sur mes épaules, mes bras. Je sens ses lèvres douces sur mes mains, il lèche mes doigts. Le désir m'envahit, j'ai chaud, mes seins se gonflent et pointes. Je les caresses, les palpe, les presse. Je me mordille les lèvres en pensant à lui, à son regard intense et pénétrant. Les papillons dans mon ventre s'affolent, je suis en trance, la respiration anarchique et le corps tremblant. Mes mains se glissent de mes seins à mes hanches, et s'invitent sous le drap qui me recouvre à peine, pour se frayer un chemin vers ma fleur de plaisir divin. Je suis déjà toute mouillée, tellement excitée simplement par la pensée de son corps pressé contre le mien. Je sens jusqu'à son odeur qui exhale mes sens. Mes mains sur j'imagine être les siennes effleurent mes cuisses. Je frémis de délice. Elles remontent lentement vers mon sexe et mes doigts caressent ma jolie fente, et s'attardent sur mon clitoris et le mette au supplice. Je me sens fondre de désir, ma respiration s'accélère, mon cœur bondit dans ma poitrine haletante. Le plaisir s'annonce, il est là au bout de mes doigts. C'est délicieux. J'ai envie de sa langue gourmande. Il sait si bien l'utiliser. Je me cambre, me crispe. Les spasmes se font plus intense, je me sens gémir, je le vois rougir entre mes cuisses. Je veux qu'il me prenne, je veux le sentir en moi, sentir sa fougue, son ardeur. Je me sens me consumer, m'embraser de plaisir. Je me sens venir, je sens l'orgasme m'envahir et se propager dans tout mon être, il me pénètre. C'est si bon ! Je reprends mes esprits, le café est froid et moi encore brûlante. Vite qu'il me revienne, je veux être sienne.

M.C.