À fleur de peau

Entre ombre et lumière, la belle prend un bain de soleil. Son corps nu se dessine en un jeu d'ombres qui danse sur ses courbes de femme. La lumière parcours sa peau comme une caresse et son absence laisse après elle un frisson, une douce sensation.
Munis d'une simple fleur, avec lenteur je l'effleure. Les pétales sur sa peau s'étalent, laissant ici et là un peu de pollen. Chaque parcelle de sa peau s'éveille en un long frémissement. Elle se mord les lèvres, ses paupières se ferment comme pour savourer le plaisir de l'instant. Sa poitrine se gonfle, ses jolis tétons pointent d'excitation. Son corps se met à onduler, comme pris d'une intense vague de désir. Son cœur frappe dans sa poitrine qui se soulève à chaque battement. Son souffle s'accélère et dans mon regard elle se perd.
Je suis la ligne de son dos, la fleur s'arrête sur ses jolies fesses, en esquisse le galbe, puis poursuit sa course le long de chacune de ses jambes, jusqu'à ses pieds, qui sensibles aux caresses entament un soubresaut. Sur le sol, elle s'allonge lentement sur le dos, et je dessine avec la fleur le dessus de ses pieds, longe ses jambes, ses genoux, et se glisse entre ses cuisses, puis se hisse à la rencontre de sa fleur intime, avant d'aller délicatement se poser sur son joli bouton de plaisir. Elle me regarde, me sourit et ouvre ses jambes où elle vient déposer ses mains et entame un ballet sensuel. De son air mutin elle me regarde, lance un clin d'œil complice et m'invite à m'allonger près d'elle. Elle me chevauche, se penche pour m'embrasser et se bassin se met à onduler. Son sexe chaud et humide vient se frotter tout contre le mien qui ne cesse de grandir et durcir sous ses va-et-vient. Féline, elle me sourit, caresse mon torse, puis sort ses griffes. Avec ses ongles elle marque ma chair qui rougit et lorsqu'elle sent mon excitation à son comble, s'empale sur mon sexe. Accroupie sur moi elle va-et-vient variant le rythme et l'intensité de sa chevauchée. Tantôt lente et langoureuse, tantôt sauvage et endiablée. Mi- ange, mi- démon, elle s'abandonne au plaisir et moi aussi. Nous faisons l'amour comme si nos vies ne tenaient plus qu'à un fil. Nos corps s'enlacent, se pressent et s'embrasent, jusqu'à ce qu'épuisés par nos ébats effrénés, on s'endorme l'un contre l'autre.

M.C.

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