Espiègle invitation

Partis en week-end pour un peu d'évasion, nous traînons ici et là, au gré de l'intuition. Après une matinée à marcher sur des sentiers boisés, nous avons regagné le gîte où nous étions hébergés. Une petite demeure sans prétention, juste coquette et confortable comme nous le souhaitions.
Nous avons pris le temps de déjeuner, affamés que nous étions de cette randonnée. Puis chacun ayant besoin de se ressourcer un peu, elle belle se mit à la fenêtre pour bouquiner sur une chaise à l'allure rustique, mais somme toute confortable. Et je suis monté dans la chambrette qui tenait plus d'une grande mezzanine, pour m'étendre quelques instants. Je regardais longuement le plafond, cherchant le sommeil, mais j'avais l'esprit vagabond.
Après un moment, je suis descendu et me suis assis sur ce qu'il y avait de plus approchant d'un canapé qui n'avait pas d'âge, mais demeurait confortable. Et je me suis pris à contempler la belle qui tournait ses pages. Concentrée, imperturbable, elle lisait un roman qui lui avait été offert pour son anniversaire. 
Nos regards se sont croisés, puis arrêtés comme pour se sonder. Je me suis redressé sur le canapé, elle a déposé son livre sur une tablette à côté, et à cet instant la magie du désir à opéré. Comme une invitation à la coquinerie, la belle s'est levée, lentement à retirer son pull qui la couvrait, puis elle s'est libérée de son pantalon, dévoilant ses jolies jambes élancées. Elle s'est rassise en sous-vêtements, de la dentelle noire qui contrastait avec sa tenue décontractée dont elle venait de s'alléger. Elle prit une pose lascive, puis plus suggestive, son corps s'animait avec élégance et sensualité et moi je ne ratais pas une miette de ce spectacle toute en féminité. Le regard espiègle, le sourire en coin, elle a dégrafé son soutien gorge qu'elle accrocha au bout de son pied pour le faire lentement se balancer tel un pendule. Hypnotisé, je la regardais avec admiration et désir, n'attendant que l'instant où je serais invité à venir la toucher. Elle déposa son soutien gorge, puis se dandinant sur sa chaise qui de son vieil âge grinçait, elle finit de se dévêtir, retirant sa culotte qu'elle me lança comme un gage de son espiègle invitation.  
La voici nue devant moi, regardant intensément, presque provocante et tellement séduisante. Elle caressait sa poitrine frémissante, tout en passant sa langue sur ses lèvres. Je rêvais à cet instant de l'embrasser, de sentir le sucre de ses tendres baisers. Je sentais ce feu en moi qui me consumait, et elle incandescente tentatrice qui poursuivait se ballet de caresses, passant ici et là du bout des doigts. Ses mains longeaient ses hanches, effleuraient ses cuisses et ouvrirent ses jambes pour laisser découvrir sa somptueuse intimité. Sa jolie fente se dessinait sous une petite toison un peu ébouriffée qui se tenait juste au-dessus de son clito rougeoyant. Ses doigts fins se sont aventurés sur son beau sexe, se frayant un chemin entre ses lèvres humides. Esquissant de petits mouvements circulaires avec la paume de sa main délicatement posée sur son bouton de plaisir, elle commença à onduler et à frémir. Ses doigts en elle se sont invités et ses gémissements de plaisir ont commencé à se faire entendre. Un son doux et terriblement excitant, que j'adore. Les yeux fermés elle savourait cet instant de plaisir solitaire pendant que je restais à la contempler.
Soudain, je suis sorti du sommeil dans lequel semble-t-il je m'étais plongé. La belle, assise et habillée, était toujours à la fenêtre, tournant imperturbablement les pages de son roman. Je venais de rêver et ce fût quelque peu frustrant, mais le désir lui était bien là et la journée n'était pas terminée...

M.C.

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