Instant de féminité

Le matin est doux et par-delà les fenêtres, on peut entendre le chant des oiseaux qui virevoltent. On entend le bruit des voitures, des terrasses de café, les voix des commerçants, des passants. Toute une vie s'éveille au dehors. Aaaah Paris !
Nous y sommes que pour le week-end. Petite virée à deux à la capitale pour visiter et profiter des richesses architecturales et culturelles. Mais ce matin, si dehors tout semble déjà en effervescence, dans le cocon douillet de notre chambre d'hôtel, la vie bat à un tout autre rythme. Nous venons de nous réveiller et pendant que je prends ma douche, la belle est à la fenêtre.
C'est alors qu'il m'est donné de voir l'un de ces merveilleux instants de féminité. Elle est assise nue près de la fenêtre. Son corps est encore parsemé que gouttes d'eau qui perlent sur sa peau. Ses longs cheveux sont enroulés dans une serviette et tout en observant au-dehors, elle fouille dans sa trousse à maquillage et en sort quelques accessoires, lime à ongles et vernis. Petite séance manucure pendant qu'en bas la ville s'anime. Je prends le temps de m'habiller et la belle est toujours là, à colorer avec soin chacun de ses ongles, qu'elle fait sécher. Elle cale entre ses genoux un petit miroir de poche et cherchant son reflet, applique un peu de crème sur son doux visage, maquille ses jolis yeux, et dépose son rouge à lèvres pour y dessiner deux traits au couleur de la gourmandise. Elle presse ses lèvres l'une contre l'autre, papillonne des cils et range toute sa panoplie féminine dans sa trousse. Elle se lève, me voit l'observer. Que dis-je, la contempler et elle me sourit. 
- Ça y est ! Je suis prête ! Me dit-elle.
- Dans cette tenue ? Lui répondis-je.
Elle prend un instant pour se regarder dans le miroir en pied posé là, tourne sur elle même et reprend :
- Moi j'aime bien, même s'il me manque tes mains pour remonter un peu mes seins.
Et elle s'engouffre dans la salle de bain en souriant, pour en ressortir avec une petite robe printanière en main.
- Mais je vais tout de même enfiler ça ! Je voudrais pas attraper froid !
Fin prête, elle m'emboite le pas et nous sortons de la chambre pour aller prendre le petit déjeuner en terrasse.

M.C.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Symphonie érotique

À cœur ouvert

Viens jouer avec moi...