Il fait si froid ❄️

Nous avons pris quelques jours pour nous rendre au grand air. Direction les montagnes les plus proches, où nous avons le temps d'un week-end loué un petit chalet, grand comme une boîte à chaussures. Mais qu'importe l'étroitesse du logement, il est cosy et confortable et nous voulions juste un endroit où se reposer de nos journées de randonnées. Une douche, un lit, une jolie vue, tout est parfait !
Ainsi que nous l'avions prévu, tôt ce matin là nous sommes allés marcher dans les montagnes, au grand air, pur et frais. Une expérience vivifiante et ressourçant qui nous fait le plus grand bien. Le panorama est splendide, la nature est superbe, on a même la chance d'apercevoir au loin quelques animaux. Nous avons bien marché et c'est notre première balade aussi intensive, nous sommes un peu claqué et surtout le froid s'installe et nous sommes frigorifiés. En rentrant au chalet, nous prenons une douche bien chaude, puis on se pose dans un petit divan d'un autre temps. Je nous ai préparé un chocolat chaud pendant que la belle prenait sa douche et on se blotti sous un plaid à juste savourer la simplicité de l'instant.

Soudain je sens un truc gelé se poser sur ma cuisse, à m'en donner des frissons. La belle cherchait à se réchauffer les pieds, froids comme des glaçons. Elle me regarde d'un air plaintif cherchant à m'attendrir et me dit :
- Tu veux bien me masser les pieds s'il te plaît ? En arborant un large sourire sur son joli minois. Elle tend ses jambes sur mes cuisses et je commence par simplement déposer les mains sur ses pieds. Le contraste est saisissant, surtout pour moi, car elle visiblement apprécie ma chaleur. Et sentant le pied se réchauffer doucement, je me mets à masser, la cheville, le talon, la voûte plantaire, chacun de ses doigts de pieds. Et je passe à l'autre pied un peu jaloux.

Je ne saurais dire comment cela est arrivé, mais c'est arrivé. Mes mains sur ses pieds, j'étais en train de la regarder et dans cet instant de simple complicité et de tendresse, j'ai senti se réveiller mon désir. Je la trouvais si belle à se faire papouiller. Le regard doux et pétillant, son sourire qui illuminait son visage, sa voix cristalline qui mettait en mots la journée que nous venions de passer, ses mains qui enveloppaient la tasse encore fumante du chocolat chaud. J'ai pris un pied entre mes mains comme si je portais quelque chose de fragile, je l'ai massé avec plus de sensualité, puis comme s'il s'agissait d'un fruit, d'une friandise, j'ai porté son pied à mes lèvres pour y déposer des baisers. J'ai pris ses orteils entre mes lèvres comme on croquerait dans un biscuit, et j'ai senti sa respiration changer, j'ai senti sa surprise et l'éveil de son désir. Ses jambes ont frémi, son teint à rougit et elle s'est mordillée les lèvres de plaisir. J'ai continué un peu avec un pied, puis l'autre. Puis portant une à une ses jolies jambes, je les ai également parcouru de baisers. Je me suis retrouvé au-dessus d'elle, son regard plongé dans le mien. Un instant suspendu, avant de me pencher sur elle pour l'embrasser. Ses jambes se sont enroulées autour de ma taille et nos lèvres se goûtaient sans retenue. Elle caressait mon torse, me griffait parfois le dos lorsqu'elle sentait en elle cette vague de désir monter crescendo.

Nos corps se frôlaient, se frottaient, s'apprivoisaient. Toujours au-dessus d'elle, je l'enlaçais, la caressais, mes mains ici et là se promenaient. Massant sa poitrine, malaxant ses jolis fesses, effleurant son beau sexe. La belle se cambrait, frémissait, ondulait. Et pendant que je parcourais son corps, elle parcourait le mien de ses mains délicates et de ses doigts fins. Avec habileté, et subtilité, elle savait user de ses charmes et trouvait comment m'y faire succomber avec sensualité et doigté. Glissant des mots coquins à mon oreille, tout en me léchant délicatement le lobe, griffant l'arrière de mes cuisses en remontant sur mes fesses pour les empoigner et venir plaquer mon bassin tout contre le sien. Nos corps se sont dénudé, tous deux avons succombé au désir de s'offrir, au plaisir de s'appartenir et n'écoutant que nos cœurs ardents, dans un corps à corps haletant, nous avons fait l'amour sur le divan. Nous ne faisions plus qu'un dans un ballet divin de va-et-vient, quand le souffle coupé nos corps ont exulté de plaisir.

M.C.

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