La belle des dunes

Voilà un moment que nous n'avions pas pris du temps pour nous retrouver rien qu'elle et moi. Toujours courir, travailler d'arrache-pied, sans jamais s'arrêter et profiter. Ce week-end là nous avons entendu l'appel de la Vendée, l'air iodé de l'océan, les dunes, la chaleur du sable. Nous n'avions rien préparé, une valise avec le minimum syndical, la tente et matelas gonflable, nous trouverons bien un endroit au calme à l'abri des regards où passer la nuit. Samedi matin, le soleil n'est pas encore levé, nous sautons dans la voiture et hop direction l'océan pour nous ressourcer et changer d'air l'espace de 48h.
En route, nous chantons à tue-tête sur les chansons de notre CD de voyage, nous discutons de tout et de rien, de choses qu'on ne prend pas le temps d'aborder parce que débordés par nos vies à 100 à l'heure. Je retrouve son sourire, tous les deux sereins et apaisés, on ne voit même pas la route passer tellement nos échanges et nos rires occupent l'espace et le temps.
Nous sommes sur le point d'arriver, la matinée un peu entamée, il nous reste qu'à trouver une jolie plage où nous installer pour la journée. Un peu excentré, nous traversons une forêt de pins pour tomber sur une aire de camping car. Nous laisserons la voiture ici et poursuivrons à pieds. Je me gare, on se regarde, on se sourit et après avoir laissé échapper un soupir satisfait, nous échangeons un tendre baiser. Nous sortons de la voiture, passons des chaussures aux tongs, le sac à dos avec nos affaires, un parasol pour se faire un peu d'ombrage si besoin, et hop nous empruntons un petit chemin de sable fin qui traverse les pins et les dunes pour nous mener sur l'océan et ses superbes vagues. Le ciel est bleu sans nuages et les mouettes font leur ballet aérien comme pour nous accueillir. Sur la plage quelques personnes ici et là, mais de la place à perte de vue. Nous trouvons un endroit où déposer nos affaires, nous prenons le temps d'enfiler nos maillots de bains cachés derrière nos serviettes de plage qui à présent sont étendues sur le sol. On se badigeonne d'un peu de crème solaire, lunettes, chapeau, casquette et main dans la main nous marchons sur le sable chaud pour nous mettre les pieds dans l'eau.
Nous faisons quelques pas dans l'eau en longeant la plage, tout en contemplant le paysage. L'air est doux, le soleil nous chauffe la peau. On en avait tellement rêvé et nous y sommes. Qu'est-ce que ça fait du bien de se retrouver et de partager ce moment-là en toute simplicité.
Petit à petit on s'avance dans l'eau et allons nous baigner. On rit, on s'arrose, comme deux ados qui passeraient leurs premières vacances ensemble. C'est si agréable de retrouver cette belle complicité. Après un temps de baignade, nous regagnons nos serviettes, et la belle sort quelques magasins, pendant que je me plonge dans un bouquin. Rapidement distrait par les courbes la belle, j'eus du mal à lire et rester concentré. Alors derrière mes lunettes de soleil, je contemplais la belle étendue là, plongée dans ses magazines.
Le temps a passé, le soleil a tourné et nos corps ont bronzé. Je prends le tube de crème et pendant que la belle lit, je lui passe de la crème dans le dos, les épaules, la nuque, l'arrière de ses jambes, ses jolies fesses juste pour le plaisir. Je me passe un peu de crème à mon tour avant d'aller me baigner. Puis je profite d'aller à la voiture récupérer la glacière pour le déjeuner, pour sécher. Après avoir retrouvé la belle qui avait changé de face, nous avons pris le temps de manger un peu tout en contemplant silencieusement le panorama. 
Une fois restauré, je réoriente le parasol et la belle assise face à l'océan, scrute l'horizon. Je rassemble les affaires et pars en expédition vers la voiture nous alléger de tout ce dont on a plus besoin et qui craint le soleil. En revenant, je prends le temps de sentir le sable sous mes pieds, l'air marin qui aiguise mes sens, la chaleur du soleil qui mord la peau. Jusqu'à retrouver la belle qui semble s'être mise à l'aise. Derrière un petit bosquet de végétation, en surplomb de la plage, elle est étendue nue sur le sable. Ses courbes délicieuses se dessinent sous les rayons du soleil, sa tête déposée sur ses mains croisées devant elle. Qu'est-ce qu'elle est belle. Je ne me lasse jamais de la voir dans son plus simple appareil. Elle avait étendu ma serviette près d'elle, je m'y installe et irrépressiblement je laisse mes doigts courir sur sa peau nue et chaude. Je remonte le long de ses jambes, glisse sur ses jolies fesses, longe la ligne de son dos, caresse l'arrondi de ses épaules et refais le parcours en sens inverse. Elle est si douce.
Et je reste là, quelques instants, à simplement effleurer, caresser son corps détendu et relâché. Puis réajustant le parasol, je m'étends près d'elle pour une petite sieste au soleil.
Je sens une main se poser sur moi, puis une série de baisers ici et là. Une langue qui s'applique sur mes tétons et à nouveau une main qui parcours mon ventre, mon bas-ventre, pour rejoindre mon entrejambe et palper délicatement. La main s'invite à présent sous mon vêtement et les palpations reprennent. Très rapidement mon intimité s'éveille et je réalise que nous sommes à la plage et dans un sursaut je regarde tout autour de nous. Mais la belle sourit et dit :
- Détends toi, il n'y a que toi et moi, et tu es tout à moi ! Avec un regard félin et taquin.
Elle poursuit ses caresses sur mon sexe qui durcit entre ses mains. Elle me libère de mon maillot de bain et ses lèvres se déposent comme un baiser sur ma verge déployée. Elle me prend en bouche tout en me regardant prendre du plaisir, et poursuit avec délice. À présent elle est au-dessus de moi, ses jolis seins dansent dans l'air, longent ma verge, effleurent mon torse, puis elle s'avance et ils dansent au-dessus de mon visage. Je les lèche, les suçote avec gourmandise, tout en ayant les mains qui enveloppent l'arrondi de ses fesses. Elle se redresse, et toujours à califourchon sur moi, elle m'enfourche et commence à remuer son bassin. S'en suivent de lents et longs va-et-vient, à son rythme, intenses et pénétrants. Je sens son souffle s'accélérer et comme se couper chaque fois qu'elle m'a entièrement en elle. Mes mains placées sur ses hanches, je suis le mouvement, je sens les contractions de son périnée, son ventre qui se crispe dévoilant ses abdos, sa poitrine qui se gonfle faisant ressortir ses seins comme si elle bombait le torse. Sa tête basculée en arrière, les yeux fermés, elle savoure cet instant d'intimité et je ne suis pas en reste de mes sensations. Quel divin plaisir que de s'abandonner ainsi à une complicité sensuelle et romantique . Nous sachant à l'abri des regards, nous poursuivons délicieusement notre ballet érotique et faisons l'amour entre les dunes.
Le jour commence à décliner et le soleil entame sa course finale, laissant derrière lui un ciel somptueux aux teintes oranges et roses. Nous avons profité du spectacle pour clôturer notre journée et nous partons en quête d'un espace où passer le nuit. Une paire de pins à l'orée des bois feront l'affaire. J'installe le hamac, les duvets pour ne pas avoir froid et profitant des dernières lueurs du jour avant l'obscurité de la nuit, on s'installe tous les deux blottis dans le hamac. C'est doux et douillet, l'air marin aura eut raison de nous. Quelques minutes à peine après nous être allongés, nous nous sommes endormi...

M.C.

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