Dans la salle de bain

Ce soir elle sort avec ses copines et pour se faire je la retrouve dans la salle de bain. Elle est déjà presque habillée, petit chemisier élégamment décolleté prêt sur le lit, jolis dessous sans chichi mais sexy. Et pourtant elle ne sait choisir entre sa jupe plissée parce que c'est l'été, ou son pantalon fleuri parce que les soirées sont tout de même fraîche pour le milieu de l'été. Alors indécise, elle se maquille devant son miroir qui lui renvoie son délicieux reflet.

Je ne peux m'empêcher de la contempler sur le pas de la porte. Ce qu'elle est belle lorsqu'elle dessine son regard de mascara, ou lorsque son rouge à lèvres glisse lentement sur ses lèvres pulpeuses. Je la pense concentrée, mais son sixième sens ou bien mon reflet dans un coin du miroir me dénonce. 
- Je te vois mon admirateur discret...
Elle dépose son maquillage et commence à se coiffer en brossant ses cheveux. Libres et tombants sur ses épaules, ou ramassés en un chignon serré. À nouveau l'indécision.
- Je préfère quand tu as les cheveux lâchés. Dis-je béat.
- Moi je sais ce que tu préférerais... Dit-elle le sourire taquin en coin et le regard perçant. Ses jambes se mettent à danser, mettant en mouvement ses jolies fesses dessinées dans un merveilleux tanga pastel. Exquise, elle se dandine tout en souriant et en riant. 
- Je suis déjà presque en retard pour rejoindre les filles, mais j'ai très envie de toi ! Viens vite...
Je m'approche, elle s'assoit sur le rebord de la vasque, écarte ses jambes pour m'y accueillir, tout en se pinçant les lèvres de désir. Je m'agenouille et dépose un baiser sur la dentelle qui couvre son beau sexe. Puis du bout des doigts j'écarte son tanga pour dévoiler son intimité et l'offrir à ma langue gourmande. Elle soupir, elle frémi, et gémi...
- Huuuum... Coquin, j'ai dit que je n'avais pas beaucoup de temps, tu abuses... Tu attaques mon point faible...
Elle gémit à nouveau, ferme les yeux et s'agrippe à la vasque. Après quelques instants à savourer sa féminité sacrée, je me redresse, la regarde intensément et lui lance :
- Je te libère, files, tu vas être en retard !
- Quoi ? Tu vas me laisser comme ça ? Répond-t-elle haletante.
- Mais tes amies t'attendent ! 
- Mon orgasme aussi et je ne suis pas prête de refroidir ! Alors fais-moi l'amour je t'en prie... Me dit-elle, tout en se précipitant sur moi pour défaire mon pantalon.
Elle se retourne et se penche sur la vasque, une main écarte son tanga et l'autre caresse ses seins. Je m'approche et m'agrippe à ses hanches, tout en entreprenant de doux va-et-vient, puis montant crescendo au rythme de son bassin qui vient frapper tout contre le mien. La chevauchée est vive et sauvage, nous jouissons tout deux après de torrides ébats. Essoufflés nous rions de ces coquineries improvisées. Un œil sur la montre la belle est en retard, je lui demande si elle veut de l'aide, mais elle me sort de la salle de bain tout en souriant et dit :
- Comme si je ne te connaissais pas ! 
Je m'allonge sur le lit, et l'entends s'activer dans la salle de bain, elle sort comme un éclair, enfile son chemisier, saute dans sa jupe, se saisit de son sac à main, de ses clés, et me lance en ouvrant la porte :
- Je t'embrasse pas, sinon je ne vais jamais décoller... J'ai envie de toi... À tout à l'heure...
Et elle disparaît derrière la porte, descendant les escaliers ses chaussures à la main.

Bon, à moi un bon film en attendant son retour. Je souris en repensant à cette scène frénétique et belle de complicité, et file à la cuisine me préparer à dîner.

M.C.

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