En Toute Sensualité

Une mèche de cheveux devant les yeux, les deux mains dans la farine, de la pâte plein les doigts, Madame s'affaire en cuisine pour le dessert de ce soir. Elle porte un joli tablier que je lui avais offert au début de notre relation. Je l'aimais bien car il laissait à voir de jolies courbes pour peu qu'on ose le porter... Et si elle avait fait une tête étrange le jour où elle a ouvert le paquet, depuis elle s'amuse à le porter dans la plus stricte intimité. Ce qui au fond me convient parfaitement, avoir l'exclusivité de la douce féminité de mon âme-sœur me fait me sentir unique et important à ses yeux. Bref... Ne flattons pas trop mon ego et revenons à nos fourneaux. Elle était donc affriolante, seulement vêtue de sous-vêtements, rien d'extravagant, mais à mes yeux tout à fait sexy. Me voyant l'observer du canapé, elle sourit, plissant son petit nez, qui la rendait encore plus désirable. Elle remuait, pétrissait et continuait de me narguer, de provoquer mon ...

Le nez dans sa tasse de café, Madame s'éveille aux parfums de café torréfié. De la mousse de lait au-dessus des lèvres, elle me lance une moue rieuse, un p'tit clin d’œil avec son air sérieuse. Toute emmitouflée, pourtant on peut voir ses jolies courbes se dessiner. Le froid matinal se fait ressentir, ses tétons durcis, pointent à travers les mailles de son gilet. Elle se lève, dépose sa tasse de café et déambule en petite tenue à travers le salon pour aller s'installer dans son fauteuil de prédilection. Un plaid recouvre ses jambes, elle commence alors à bouquiner, me laissant ainsi songeur... M.C.

Sur le chemin du retour, alors que nous étions dans la voiture, pas un son ne se faisait entendre. Comme une gène de s'être embrassés, une honte de s'être ainsi abandonnée nue dans mes bras. Je me refaisais le film de la scène dans ma tête et c'était beau, je n'y voyais aucune obscénité, ni geste déplacé. Au contraire tout dans cet instant était doux et beau, jusqu'à ce que la Belle prise de peur ou de panique, se soit retirée et rhabillée comme si sa vie en dépendait... Depuis, silence radio, la tête tournée coté fenêtre, elle semblait ruminer dans son coin, essayant de se faire discrète. Nous arrivons près de chez elle, je me gare devant sa porte et laisse volontairement un instant de silence. Alors que j'allais sortir une formule choisie pour tenter de désamorcer la situation, la Belle desserra les lèvres et dit : " Je suis sincèrement désolée, je me sens honteuse. J'espère que je ne vous aurez pas choqué. Je comprendrais si vous m'en voulie...

Un drapé blanc vole au vent, le tissu danse et ondulé et comme un jeu d'ombres chinoises, je vois une belle silhouette se dessiner par delà le linge mis à sécher. Les cheveux défaits, poitrine libérée, hanches bien dessinées. La fée du logis serait-elle dénudée pour étendre son linge sous ce doux soleil d'été...? Ma voisine d'à côté ne semble pas se soucier d'être surprise par d'éventuels regards indiscrets. Qui s'en plaindrait ? Le Belle est divine et son charme envoûtant laisserait ses détracteurs sans voix et sans arguments. M.C.

Voilà des mois que je n'ai pas touché un appareil photo et je dois bien l'avouer, cela me manque. Le temps n'étant pas particulièrement clément jusqu'alors, je me suis occupé autrement. Mais les beaux jours reviennent et les inspirations aussi. Comme souvent mon premier modèle, j'attends la nuit tombée pour prendre mes premiers clichés. Cette nuit là, la lune resplendi. Un spectacle somptueux que je ne me lasse pas d'immortaliser. Tout parait alors s'illuminer malgré un ciel des plus sombre. La journée lorsque je prends le temps de flâner, je prends en photos animaux et paysages, jouant avec la lumière ou mettant en scène des objets. Un matin alors que je suis occupé à monter un dossier, je reçois ce message disant : " La Nature sort de l'hiver et moi d'hibernation, si le cœur vous en dit, je serais ravie de poser à nouveau pour vous ! Votre Modèle dévouée... " Je me souviens fort bien de nos premières collaborations et c...

Si belle et si fragile, si douce et si paisible.  Mais ne vous y méprenez pas, Dame Nature est impétueuse, forte et mystérieuse... Elle masque son tempérament volcanique sous de jolies courbes douces et féminines. Une grande puissance qui crée, donne la vie... Elle se laisse observer, admirer, parfois apprivoiser, mais tôt ou tard Dame Nature reprend ses droits et sait se faire respecter. Sous son habit de fleurs et de lumière, elle nourrit son âme et irradie de tout son éclat. M.C.

La nuit est calme et chaude, je peine à supporter mon drap sur ma peau. La fenêtre grande ouverte, je peux voir la nuit noire seulement ornée d'une lune étincelante. Je sens par moment une légère brise qui laisse sur ma peau une délicate sensation de fraîcheur. Cependant c'est une chaleur moite qui domine. Je me sens alanguie. Sur mon corps nu perlent quelques gouttes de sueur. Sans savoir vraiment pourquoi, je suis subitement envahie par un profond et indicible désir érotique. Cette chaleur me rappelle quelques souvenirs d'ébats ardents et tout un flot d'images sensuelles parcourt alors mon esprit. Des souvenirs intense et pénétrant m'enivrent tendrement. Je sens alors des mains fermes me saisir par les hanches, un souffle d'air chaud contre ma nuque. De douces caresses de mes épaules à mes fesses me faut retrouver l'agréable sensation de la fraîcheur d'une brise. Ma peau se met à frissonner, ma respiration doucement s'accélère, mes tétons durcis...

Par un après-midi comme on les aime, sous l'ombrage naturel d'un arbre verdoyant, sous un soleil radieux et puissant, une légère brise apporte une agréable sensation de fraîcheur et de douceur. Au bord de l'eau tout est calme et tranquille. Rien pour nuire à la sérénité des lieux. À la surface de l'eau, de jolis nénuphars ondulent sous l'effet de la brise. Sur la rive d'en face, un héron qui a fière allure, s'avance les pattes dans l'eau. Quelques oiseaux aux couleurs somptueuses animent de leurs chants ce petit coin de paradis. Allongé près d'un saule, pieds nus, ancré dans la Nature, je savoure cet instant reculé du monde. M'étalant sur un matelas douillet, je laisse mon esprit s'évader entre rêve et réalité... Comme venant troubler ce moment privilégié, une charmante inconnue s'avance sur l'autre rive. Sortant de l'eau telle la déesse des lieux, sa tunique blanche épousait délicieusement ses courbes... M.C.